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Au cinéma

Article

Auteurs
Date parution pério
2022-11-01
Agnès et Xabi Molia sont frère et soeur et réalisent des films ensemble. Leur dernier film, "Un bon début", suit pendant une année quinze jeunes de 14 à 15 ans, pris en charge dans un dispositif de raccrochage scolaire à Grenoble, Starter. Un sujet qu'ils n'ont pas choisi par hasard.
Numéros de page :
pp.4-5

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Date parution pério
2022-10-01
Peut-on faire le remake de l'irréparable ou du définitif ? "Au hasard Balthazar" apparaît comme l'un de ces gestes qui n'appellent aucun post-scriptum, aucune reprise : le film de Robert Bresson semblait lui-même fermer les yeux avec son âne tutélaire, mourant silencieusement dans un champ. Comme l'écrivait André Bazin, on ne meurt pas tous les après-midis. En remettant un âne sur la route des avanies, Jerzy Skolimowski ne serait-il qu'un équarrisseur "arty" en mal d'inspiration, se payant sur la bête de Bresson ?
Numéros de page :
pp.110-113

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Bulletin : Positif 739
Date parution pério
2022-09-01
Depuis son premier long métrage, "Augustine" (2012), "Positif s'intéresse au parcours singulier d'Alice Winocour, qui mêle l'originalité de ses projets et de leur traitement (une forme de radicalité frontale voire brutale) à une vraie confiance dans le pouvoir de la fiction (le récit, les stars, les genres). Après l'audacieuse réussite de "Proxima" (2019), "space movie" intimiste à la française avec Eva Green et Matt Dillon, elle a galvanisé le public de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes avec son quatrième opus, "Revoir Paris".
Numéros de page :
pp.22-29

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Bulletin : Positif 739
Date parution pério
2022-09-01
Dan Talbot symbolise une époque disparue. Ce furent des années de gloire pour le cinéma. Dan commença par le New Yorker Theatre en mars 1960 et dirigea les Lincoln Plaza Cinemas jusqu'à la fin de 2017. En fait, il y vit un film et contrôla les opérations le 22 décembre. Une semaine, plus tard, le 29 décembre, il mourut. Le bail du Lincoln Plaza n'a pas été renouvelé.
Numéros de page :
pp.56-58

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Date parution pério
2022-11-01
Faire passer le récit d'une désillusion grande comme un pays entier par un simple souvenir d'enfance, autant dire par le chaos d'une aiguille : c'est d'abord avec ce pari qu'"Armageddon Time" se distingue, au milieu du joyeux bain de nostalgie où s'épanouit le meilleur cinéma américain récent. Sommaire. Histoire d'un oubli, la critique du film par Yal Sadat. Fantômes familiers, entretien avec James Gray par Fernando Ganzo et Yal Sadat.
Numéros de page :
pp.22-29

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Date parution pério
2022-11-01
"On referme derrière soi la porte de la simple enfance - et l'on pénètre dans un jardin enchanté. Oui, on va de l'avant. Et le temps, lui aussi, va de l'avant - jusqu'au jour où l'on aperçoit devant soi une ligne d'ombre annonçant qu'il va falloir aussi laisser derrière soi la région de la prime jeunesse". Est-ce cette ligne d'ombre décrite par Joseph Conrad que Valeria Bruni Tedeschi s'efforce de représenter dès la première séquence des "Amandiers" ? Sommaire. Jeunesses, la critique du film par Jean-Marie Samocki.
Numéros de page :
pp.30-32, 34-36

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Bulletin : Positif 740
Date parution pério
2022-10-01
Après 1945 la vraie question posée en Algérie, seule colonie française de peuplement, était celle de la possibilité d'une cohabitation durable entre deux communautés culturellement différentes, alors que la décolonisation, phénomène mondial, devenait inéluctable (la même question se posa - avec un tout autre résultat - à la future "nation arc-en-ciel", l'Afrique du Sud). Cette problématique n'a jamais vraiment été traitée par le cinéma français (sauf une exception notable, nous y reviendrons).
Numéros de page :
pp.65-71

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Bulletin : Positif 740
Date parution pério
2022-10-01
La boxe, oui ... Mais le football, non. Il n'y aurait pas de bon film consacré au ballon rond, paraît-il. Pourtant, si l'on songe aux joyeux dribbles en soutane de Nanni Moretti dans "La messe est finie" (1985) ou à l'émouvant match sans ballon dans "Timbuktu" (Abderrahmane Sissako, 2014), football et cinéma s'associent magnifiquement. C'est dans cette direction transversale et inattendue que nous avons construit ce dossier, un mois avant la 22e Coupe du monde, dont la finale, le 18 décembre 2022, sera, comme tous les quatre ans, l'événement filmé le plus vu sur notre planète.
Numéros de page :
pp.88-92, 94-96, 98-111

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Bulletin : Positif 741
Date parution pério
2022-11-01
James Gray est un cinéaste peu prolixe, aucun de ses films ne laisse indifférent. S'il a parsemé son oeuvre de résonances intimes, "Armageddon Time" s'affiche comme encore plus autobiographique que ses précédentes réalisations.
Numéros de page :
pp.6-12

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Bulletin : Positif 741
Date parution pério
2022-11-01
Cet automne, Roschdy Zem fait l'événement avec "Les Miens" qu'il réalise et interprète, ainsi qu'avec deux rôles remarqués chez Rebecca Zlotowski ("Les Enfants des autres") et chez Louis Garrel ("L'Innocent"). Des films où il joue les amoureux en revendiquant une part de fragilité que les metteurs en scène sollicitaient peu jusqu'ici et que l'on retrouve au coeur de sa sixième réalisation, la plus aboutie à ce jour.
Numéros de page :
pp.14-22

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Bulletin : Positif 741
Date parution pério
2022-11-01
Les hasards des calendriers font que dans ce numéro, deux grandes personnalités napolitaines, dont les chemins se sont déjà croisés, se retrouvent : Francesco Rosi et Mario Martone. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, Martone souligne le rôle essentiel que joua Rosi dans son inspiration et sa formation. D'autre part, le très personnel "Dia rio napoletano" de Rosi permet de retrouver Martone jeune auprès du cinéaste vétéran.
Numéros de page :
pp.24-31

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Bulletin : Positif 741
Date parution pério
2022-11-01
Une carte postale de Rimini ? Celle de ses longs kilomètres de plages sablonneuses sur l'Adriatique qui attirent chaque année des milliers d'estivants dans d'affreuses tours de béton bâties dans les années 1950. Rimini incarne une certaine image de l'Europe en reconstruction, l'Italie de l'après-guerre et du boom économique si brillamment documenté et mis en crise par la comédie à l'italienne, dans les années 1960 et 1970, sous la caméra de Dina Risi et de Mario Monicelli, entre autres. L'Autrichien Ulrich Seidl se situe dans le sillage de ses prédécesseurs transalpins.
Numéros de page :
pp.44-45