Nombre de nouveaux labels ont émergé au cours des dernières années dans le secteur de la franchise, comme ce fut le cas dans divers secteurs auparavant. Ils ne sont pas nouveaux toutefois. Après avoir longtemps servi à récompenser les franchisés les plus performants au sein des réseaux, désormais, ils distinguent également les franchiseurs les plus efficaces ou les plus structurés.

Pour faire face à une société de plus en plus omnicanale, multiformats, hypersegmentée, les partenaires franchisés des enseignes françaises doivent intégrer, et même anticiper, les évolutions du futur. La spécialisation des réseaux, comme le bio par exemple, exige le recrutement d'une nouvelle génération de franchisés. L'exploitation des données représente une voie d'adaptation majeure, tandis que les contrats de franchise gagnent en flexibilité. Explications. pas de chiffres.

Sur les 75 200 franchisés français existant en 2019, 28 % sont multi-franchisés, c'est-à-dire qu'ils gèrent, toujours sous une seule enseigne, plusieurs points de vente. Ce chiffre est en évolution puisqu'ils n'étaient que 21 % dans ce cas en 2006. Se lancer dans la multi-franchise entraîne de nombreux changements pour un franchisé. Lorsqu'il ne gère qu'un magasin, il est avant tout un commerçant, attaché à ses collaborateurs, ses clients, un environnement particulier.

Chaque année en France, 10 à 15 % des franchisés transmettent leurs affaires à des repreneurs. Cette opération reste toutefois peu connue et représente un "marché caché". Elle a lieu entre le cédant et le reprenant, mais le franchiseur doit également apporter son agrément, puis dispensera au nouvel arrivant la formation nécessaire. Ce dernier devra aussi s'acquitter du droit d'entrée, comme s'il créait la franchise.

Dans le domaine français de la franchise, les enseignes de service aux entreprises rencontrent le succès. Leur chiffre d'affaires a augmenté de 9 % en 2019, et le nombre de points de vente a progressé de 2,9 %, selon la Fédération française de la franchise. Ce mouvement pourrait même s'amplifier dans les années à venir tant le BtoB a le vent en poupe. Les entreprises ont de plus en plus tendance à externaliser certains de leurs services ou activités, et recherchent donc des prestataires dans un nombre grandissant de segments.

La franchise a plus que jamais la cote en France en 2019. Selon la FFF, Fédération française de la franchise, les ventes réalisées dans des enseignes de ce type ont progressé de 9,3 % en 2019, à 68 milliards d'euros. Le commerce, l'immobilier ou la restauration font partie des secteurs les plus dynamiques. Ces résultats confirment la montée en puissance de la franchise, qui affiche des résultats en augmentation depuis 2014. Le nombre de franchisés grimpe lui aussi, passant de 68 171 en 2014 à 78 218 cinq ans plus tard.

Certaines franchises françaises ne demandent pas un apport conséquent pour ouvrir un point de vente et se lancer dans l'aventure entrepreneuriale. Moins de 50 000 euros sont parfois nécessaires pour intégrer un réseau, une somme assez faible pour lancer une activité commerciale. Généralement, cela va de pair avec une activité où il n'est pas nécessaire de gérer des stocks ou du personnel, comme le conseil, les services à la personne ou aux entreprises, ou encore les agences en ligne.

La pandémie de Covid-19 qui a débuté au printemps 2020 a contraint les réseaux de franchise français à accompagner leurs franchisés pour traverser cette crise. L'occasion également de faire le point sur leurs bilans en cours, de mettre en place de nouveaux modes opératoires pour l’accueil des clients, et de réinventer leurs business models. Retours d'expérience. Pas de chiffres.

Réunis au sein d'un groupement, 143 franchisés Darty sur les 160 que comptent le réseau de distribution d'électroménager et électronique grand public, prennent part à une action en justice contre leur franchiseur entamée début septembre 2020. En cause, un manque à gagner pendant le confinement, qui révèle un malaise plus profond : la dégradation des relations entre les franchiseurs et les franchisés Darty. Selon Frédéric Loquin, président du Groupement des franchisés Darty, la moitié du réseau ne gagnerait pas d'argent et se dit lésée par une politique de groupe jugée déloyale. Explications.

La franchise reste un moyen privilégié par les Français souhaitant lancer leur entreprise. En période de crise économique, comme en 2020 en raison du Covid-19, il peut toutefois être complexe de trouver les fonds nécessaires à l'investissement initial. Les contrats de micro-franchise tendent alors à se développer pour contrer cette limite. Ils permettent à un entrepreneur ou un indépendant d'intégrer un réseau en échange d'un droit d'entrée moins cher qu'à l'accoutumée, contre une redevance forfaitaire généralement un peu plus élevée.

La crise de Covid-19 de 2020 n'a pas épargné la franchise française. Confrontés à la fermeture ou au ralentissement de l'activité de leurs magasins, les réseaux font face à des difficultés économiques, soulagées par les aides du gouvernement. Mais cette période est aussi l'occasion de repenser ses services, de créer un nouveau lien avec le client ou d'accélérer sur la digitalisation de son enseigne. Partout en France, des franchisés ont profité du confinement pour innover et entamer leur transformation afin de mieux s'insérer dans le commerce de demain.

Comment se séparer de son établissement en franchise ? Une chose est spure, il est important d'en parler au préalable avec son franchiseur. Les contrats de franchise contiennent en général des clauses rendant la cession compliquée sans son accord. De plus, avoir son aval permettra souvent de trouver un repreneur, et parfois de revendre l’établissement à un meilleur prix. Détails. Pas de chiffres.