Origine, teneur en sucres, en gras... Les étiquettes de nos produits - alimentaires ou cosmétiques - affichent diverses informations, pas toujours simple à comprendre ni toujours précisés. Quelle est la réglementation ? Que demande le consommateur ? Peut-on faire confiance aux labels ? Tour d'horizon.

Pour attirer touristes et habitants, nos communes jouent à fond le jeu de ces distinctions. Reste à savoir si cela relève de l'esbrouffe ou d'une vraie démarche de qualité.

Le label "Terre de Jeux 2024" vise deux objectifs principaux : célébrer les Jeux olympiques de Paris sur tout le territoire français, en amont, et laisser un héritage, en aval. Délivré depuis juin 2019 par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, ce label est décerné aux collectivités, quelle que soit leur taille. Entre sport pour tous et haut niveau, celles-ci s'engagent à faire vivre la dynamique olympique sur leur territoire. Ce qui s'avère compliqué avec la crise sanitaire.

Le "mieux manger" est devenu une priorité pour de nombreux Français en 2021. 77 % d'entre eux s'informent sur leur alimentation. Mais derrière cette volonté de consommer des produits sains et naturels se cachent de multiples problématiques en matière d'information du consommateur, de lien à créer avec les marques et distributeurs, de labels plus ou moins légitimes... La question est vaste et complexe.

Depuis avril 2021, 100 % de la viande de boeuf proposée par l'enseigne Cora dans son rayon boucherie traditionnelle est locale ou labellisée Label Rouge. Ce virage intervient alors que la problématique du "mieux-manger" est de plus en plus présente dans l'esprit du consommateur, qui souhaite acheter des produits de meilleure qualité. La question de la rémunération des éleveurs entre aussi en jeu et le Label Rouge permet d'apporter des éléments de réponse. Pour appuyer son initiative, Cora a déployé une PLV dédiée dans ses magasins.

En 2021, l'UFC-Que Choisir a mené une analyse sur plusieurs cahiers des charges de fromages AOP et et viande Label rouge, censés être gage de qualité pour le consommateur. En réalité, les critères s'avèrent parfois insuffisants pour empêcher des produits bas de gamme de profiter de ces labels.

Longtemps, leurs métiers de brodeur, couturier, lunetier ou chausseur ont été considérés comme désuets et sans avenir. Aujourd'hui, les maisons qui fabriquent, en France, des vêtements ou des accessoires selon un savoir-faire séculaire, sont officiellement reconnues grâce au label "entreprise du patrimoine vivant". Un club assez fermé qui fourmille de passionnés.

Le nombre de labels et d'engagements qualitatifs et environnementaux pour les produits de grande consommation s'est multiplié en quelques années. Censés guider et rassurés les consommateurs, ils laissent désormais les clients perplexes. Même les agriculteurs s'y perdent. Une clarification s'impose en 2022. Professionnels et élus réclament une remise en ordre et le Sénat a publié 17 recommandations en ce sens. Explications et détails. Sommaire. Labels agricoles : les dangers de l'abondance.

Comme ailleurs, labels et certifications se sont multipliés dans le secteur du nettoyage pour faire valoir la qualité des prestations auprès des entreprises clientes. Les champs couverts sont nombreux, du management à la RSE, en passant par la qualité environnementale des produits de nettoyage, la gestion des emballages plastique ou encore les questions de santé et de sécurité. Des étiquettes qui permettent de se démarquer sans pour autant être une fin en soi. Quelques données chiffrées.

Malgré la multiplication des labels, les consommateurs soucieux d'acheter local ont souvent du mal à différencier ce qui est fabriqué dans l'Hexagone et ce qui ne l'est pas.

L'empreinte écologique des touristes ne peut plus être niée en 2019 et le tourisme responsable commence à s'ancrer dans la conscience collective. 66 % des sondés d'une enquête réalisée par le comparateur de vols Easyvoyage reconnaissait que ce type de tourisme était devenu indispensable. La sensibilisation grandissante des citoyens permet à ce segment de ne plus être considéré comme un marché de niche ou une mode éphémère.