Ces dernières années, la célèbre photographe américaine a mené une croisade contre la famille Sackler, dont l'empire pharmaceutique a alimenté la crise des opioïdes qui dévaste les États-Unis. Le documentaire "Toute la beauté et le sang versé", qui sortira le 15 mars 2023 en France, relate ce combat. Il montre comment celui-ci s'enracine, comme l'art de Nan Goldin, dans une vie tumultueuse et émaillée de tragédies.

Une collaboration de poi(d)s avec la Japonaise Yayoi Kusama, un nouvel espace d’exposition à Paris… Le numéro un mondial du luxe accentue encore son lien avec les plasticiens, initié au début des années 2000. Une relation dont tout le monde sort gagnant.

Alors que Lafayette Anticipations, la fondation des fameuses Galeries, ouvre ses portes à Paris, de nombreux autres projets financés par des mécènes voient le jour. Bonne nouvelle ? Enquête.

La princesse Lamia Al Saud est secrétaire générale de la fondation Alwaleed Philanthropies. Créée il y a quarante par le prince Al-Walid ben Talal, dont le mécénat a joué un rôle essentiel dans la création du département des arts de l’Islam au musée du Louvre, la Fondation vient, à nouveau, d’apporter son soutien au département en améliorant l’accueil du public. La Princesse explique à "Archéologia" les enjeux d’une fondation... 100 % féminine !

Discrète mais très active dans l'art contemporain, la banque genevoise Mirabaud, qui vient de fêter son bicentenaire, nous ouvre les portes de ses bureaux et de sa collection, qui nous oblige à ouvrir les yeux sur le monde.

Ouverte à l’automne 2018 (n.426), la série consacrée au rôle des entreprises dans la fabrique du bien commun a proposé au lecteur de "Futuribles", au fil des derniers numéros, divers articles témoignant de la façon dont les entreprises et les organisations participent aujourd’hui à l’intérêt général. Cet article de François Debiesse s’inscrit pleinement dans cette série en proposant un coup de projecteur sur un des premiers pans par lesquels les entreprises ont commencé à contribuer au bien commun : le mécénat.

Agir pour l’intérêt général, montrer son implication locale, stimuler l’engagement de ses collaborateurs… Les raisons qui poussent les entreprises vers le mécénat sont aussi variées que leurs modes d’action. Leur engagement peut se traduire par des aides financières, des dons de matétiel, ou par le mécénat de compétences, qui permet aux salariés de l’entreprise d’apporteur leur concours à une association ou un projet.

Difficile d'estimer aujourd'hui le nombre de fondations territoriales en France. Censées intervenir localement dans tous les champs de l'intérêt général, elles réunissent à Lille, Bordeaux ou encore Orléans, des entreprises, des acteurs publics et des membres de la société civile. Leur but : mutualiser des moyens, financiers ou matériels, pour accompagner des programmes destinés à lutter contre la précarité, le mal-logement, ou à améliorer l'accès à l'éducation et à l'emploi.

Le mécénat de compétences est ouvert, à titre expérimental, aux fonctionnaires de certaines administrations dans le cadre de mises à disposition. Le fonctionnaire mis à disposition est réputé occuper son emploi et continue à percevoir la rémunération correspondante, tout en exerçant ses fonctions hors de son administration. La mise à disposition au titre du mécénat de compétences, sans remboursement de la rémunération du fonctionnaire par l'organisme bénéficiaire, est assimilée à une subvention.

Historienne, francophile et polyglotte, elle est à la tête de la plus puissante institution culturelle privée au monde, le J. Paul Getty Trust. Rencontre.