La ville des Hauts-de-France et l’ancien bassin minier du nord du pays ressuscitent grâce à une nouvelle génération d’usines. Une réindustrialisation orchestrée et vantée par l’État.

Les pénuries de masques, de respirateurs et de médicaments, constatées au début de la crise de la Covid-19, ont révélé certaines dépendances consécutives à la délocalisation d'activités en dehors de la France. La relocalisation est-elle une solution ou révèle-t-elle les limites de la délocalisation ? Détails. Pas de chiffres.

Si l’industrie se situe au coeur de l’économie mondiale, elle n’en demeure pas moins mal connue du grand public qui continue de mobiliser de nombreux clichés à son égard. Perçue encore volontiers comme la source de multiples problèmes, l’industrie n’en apportera pas moins des solutions aux grands défis et enjeux du XXIe siècle. La crise de la Covid-19 en a encore révélé toute l’importance, notamment au travers des débats sur la souveraineté industrielle des Etats.

L'Allemagne a plutôt bien résisté à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Moins touchée que la France grâce à son économie davantage orientée vers l'industrie que les services, elle a rapidement su relancer ses échanges commerciaux. Le recours massif au chômage partiel, déjà abondamment utilisé lors de la crise économique de 2008 et que les Allemands connaissent bien, a également aidé. Cependant, plusieurs points noirs ont aussi émergé durant cette crise. Sa force industrielle l'a en partie protégée, mais elle semble en inadéquation avec les enjeux environnementaux de demain.

Les entreprises du secteur de l'épicerie salée, à commencer par les filières céréalières, légumières et fruitières, entendent participer au renforcement de la souveraineté alimentaire française. Celle-ci correspond à la capacité du pays à assurer la couverture de ses besoins en produits agricoles et alimentaires. Elle est renforcée par un contexte favorable, avec la progression de la consommation de produits végétaux et le succès du Made in France, mais une compétitivité agricole en baisse.

La désindustrialisation de la France est longtemps apparue comme une fatalité. Les coûts de production élevés et le positionnement trop moyen dans la gamme des produits ont eu raison de pans entiers de l'industrie française. Seuls quelques secteurs d'excellence, comme l'aéronautique, le BTP ou le luxe, ont tiré leur épingle du jeu.

Bras armé d'Emmanuel Macron depuis son passage à Bercy en 2014, le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, joue un rôle crucial dans le Meccano industriel français... en phase de déconstruction. Démantèlement de fleurons bâtis sur la commande publique, EÉtat actionnaire à la ramasse, casse sociale et honoraires mirobolants... Le bilan met à mal les promesses de réindustrialisation claironnées par le président. L'enquête se poursuit par l'article de Laurent Valdiguié intitulé "Le vice-président".

Plusieurs candidats annoncent qu'ils utiliseront la commande publique à des fins écologiques ou en soutien à l'industrie française. Ce levier constitue un outil stratégique à manier avec précision.

Alors que la campagne présidentielle 2022 se poursuit en France, plusieurs grands questionnement semblent centraux et devraient jouer un rôle clé dans cette élection. Comment gérer le système des retraites ? Quelle place accordée au nucléaire ? Faut-il mettre en place une taxe carbone ? A quel niveau faut-il pousser le protectionnisme ? Autant de débats amenés à prendre forme pendant la campagne, sur lesquels candidats comme électeurs ont souvent un avis bien propre. Sommaire. Faut-il avoir peur de la dette ? Faut-il continuer à baisser les impôts ? Faut-il travailler plus longtemps ?

Réduire la dépendance de la France à des pays extérieurs devient un enjeu central sur fond d'inflation de tous les coûts, ceux de l'énergie et des transports particulièrement. Les candidats à l'élection présidentielle font des propositions en la matière, que LSA a confrontées aux désirs des professionnels.

Le pays souhaite profiter de la richesse de son sous-sol pour devenir le fer de lance européen de la fabrication de batteries. Mais les écologistes sont vent debout.