Conseils de styliste, découverte des métiers d'art, portraits de créateurs... Les podcasts sur l'univers du luxe se multiplient. Une pédagogie par le son qui cherche à contrebalancer le trop-plein d'images de notre époque.

Avec son service Stadia, dévoilé en mars, Google mise tout sur l’essor des jeux vidéo en nuage. Et déclare la guerre aux fabricants de consoles.

Plus qu'un phénomène, le numérique révolutionne plusieurs industries culturelles du fait de la mise en place de kiosques. Kiosques à musique, kiosques à journaux, kiosques à films et de séries TV, et bientôt kiosques de jeux vidéo... Sur abonnement mensuel, ces plateformes autorisent l'accès à la demande, en illimité et en streaming (c'est-à-dire sans téléchargement) à de grands volumes de contenus, depuis l'ordinateur ou le smartphone. Ce modèle bouleverse les secteurs à plus d'un titre. Il fabrique de nouveaux géants de la distribution de contenus, tels que la plateforme Netflix.

C'est une tendance lourde : partout dans le monde, le streaming est en train de devenir le premier mode de consommation musicale, supplantant peu à peu notre bon vieux CD. Si la France reste à la traîne, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur, même chez les mélomanes exigeants, séduits par une qualité d'écoute en constants progrès. Mais encore faut-il comprendre «comment ça marche», et s'y retrouver dans le maquis de l'offre pléthorique que dispense Internet. Restez connectés : "Diapason" vous dit tout. Sommaire. Le streaming, une révolution audiophile. Quel choix pour le mélomane ?

Boomplay, Spotify, Deezer, mais aussi Simfy, Waw Muzik et Mdundo... Les plateformes musicales internationales et locales prennent enfin leur envol avec l'appui des opérateurs, qui espèrent ainsi augmenter leur trafic.

“Guerre du streaming”, l’expression tourne en boucle sur les sites de presse américains. Avec le lancement ces derniers jours d’Apple TV+ et de Disney+, la concurrence entre les plateformes de streaming vire à la mêlée générale outre-Atlantique, en attendant les offensives printanières de HBO Max (groupe WarnerMedia) et de Peacock (NBCUniversal). “La bataille pour capter l’attention des téléspectateurs du monde entier entre dans une phase particulièrement disputée et sanglante”, résume Quartz. Depuis longtemps, Netflix fourbissait ses armes pour défendre sa place de leader.

Depuis 2019, de nouveaux acteurs font leur apparition sur le marché français de la presse en ligne, comme Apple News+ ou Pressmium. Ils se présentent comme des services de "streaming presse", donnant accès à un grand nombre de titres et d'articles en échange d'un abonnement au prix moins coûteux que la majorité des agrégateurs de presse déjà en place. Ces nouveaux outils peuvent devenir d'intéressants compléments aux agrégateurs, puisqu'ils proposent des articles présents nulle part ailleurs.

Les services de streaming, qui se livrent une concurrence acharnée, multiplient les adaptations de romans pour séduire de nouveaux abonnés. Le monde de l’édition s’en trouve chamboulé.

Quand l’épidémie de Covid-19 s’est emballée, le monde de la culture est comme entré dans un long sommeil. Les cinémas, les théâtres, les musées et les salles de spectacle ont fermé pour raisons sanitaires, des festivals ont été annulés. Mais sous le gel apparent, des forces sont restées à l’oeuvre. Des forces destructrices, d’abord : la crise du coronavirus n’est pas un mauvais songe dont les artistes et leurs relais vont se réveiller indemnes. Tous ne survivront pas à ce repos forcé. Des forces disruptives, ensuite : le confinement a accéléré la bascule vers le numérique.

Alors que les scènes ferment à cause de la crise sanitaire, des artistes migrent sur Twitch. La plateforme de streaming d’Amazon, jusque-là orientée vers le jeu vidéo, a des atouts.

Chaque mois, un chercheur, une chercheuse, nous raconte sa thèse sans jargonner. Quentin Gilliotte analyse notre consommation de biens culturels numériques depuis que Netflix et Deezer sont accessibles en continu sur nos ordis et nos smartphones. Et combien, en ce temps de confinement, ils pourraient être un soutien de taille. Propos recueillis par

Le succès du nouveau géant américain de l'audiovisuel Netflix s'explique notamment par sa gestion interne "à la limite du chaos". Une grande liberté est accordée aux employés, tant qu'ils agissent pour l'intérêt de Netflix et donnent le meilleur. Reed Hastings, cofondateur et directeur du groupe, est généralement encensé pour ce mode de fonctionnement si particulier, qui a fait ses preuves pour l'instant. Toutefois, cette culture d'entreprise pourra-t-elle résister encore longtemps à mesure que Netflix poursuit sa croissance ?