Lancer une application mobile est devenu une composante essentielle des stratégies des entreprises, 54% des transactions mondiales étant effectuées désormais via ce canal. Toutefois, un tel développement doit être bien réfléchi. Une application doit répondre aux besoins des utilisateurs et leur être utile dans leur mobilité. Pour éviter un système complexe, il est préférable de se limiter à quelques fonctionnalités. Un point de réflexion concernera également le type d'application développée, à savoir native (conçue spécifiquement pour un système d'exploitation) ou non.

A peine stable en valeur, avec un CA de +0,1% (2,6 milliards d'euros), et en recul en volume, sur un an, au 28 juillet 2019 (source Iri), le marché français de la confiserie doit s'adapter aux nouvelles attentes des consommateurs. Les marques déploient leurs efforts, en imaginant des recettes naturelles. A côté des géants, des start-up et des marques plus traditionnelles travaillent également leurs produits, leurs formats et leur marketing. Le recyclage s'invite également dans les réflexions. Explications avec des exemples de stratégie. Données chiffrées.

Du fait d'un contexte légèrement moins favorable en 2019, notamment en raison de la loi Egalim, les PME françaises doivent relever plusieurs challenges, à moyen et long terme. Export, transmission, recrutement, e-commerce, développement durable, made in France, communication, forces de vente, innovation, financement : les thèmes sont multiples et complexes. Mais des exemples de réussite sont nombreux. Illustration à travers un dossier. Sommaire. Réussir à l'export. Trouver des financements. Attirer les jeunes talents. Assurer sa transmission. Innover encore et toujours.

Malgré les tendances du "sain" et du "moins sucré", le groupe Ferrero France, spécialiste de la biscuiterie et de l'épicerie salée, ne connaît pas la crise en 2019. Ses références Nutella Biscuits, Nutella B-Ready ou Delacre sont toujours autant prisés des consommateurs. Son CA s'affiche ainsi à 1,4 milliard d'euros, en hausse de 7,5 %. Directeur général du groupe, Jean-Baptiste Santoul défend même l'absence de conservateurs dans son produit phare, le Nutella, et la traçabilité complète de l'huile de palme utilisée.

L'arrivée en 2018 d'un nouveau propriétaire à sa tête a modifié la stratégie du groupe néerlandais de distribution d'objets pour la maison Hema. Déficitaire, il cherche maintenant à tout prix la rentabilité, et ce via la marque et les produits Hema plutôt que grâce aux magasins. Ainsi, en France, les références Hema sont désormais proposées chez Franprix, une stratégie similaire ayant été mise en place aux Etats-Unis avec Walmart.

Casino Max, l'application mobile du distributeur français Casino, est, deux ans après sa création en 2017, l'application de distributeur la plus téléchargée du marché. Elle bénéficie de mises à jour très régulièrement, et apparaît comme le chef de file de la digitalisation de l'enseigne. 20 % du CA des magasins est réalisé via cet outil qui permet de faire ses courses depuis son smartphone, et Casino aimerait faire monter cette proportion à 40 % dès 2021.

Le rayon entretien français est positif en septembre 2019, +0,5 % à 6,46 milliards d'euros. Mais en réalité, cette croissance n'est due qu'à la dynamique des lessives, +6,5 %, dont les produits concentrés séduisent fortement les clients. Cet enthousiasme ne durera pas éternellement. Le marché doit penser à l'avenir s'il ne veut pas enregistrer de fortes baisses au cours des prochains exercices. Pour réattirer des consommateurs qui ont de en plus en plus tendance à délaisser ce rayon, les marques peuvent opter pour plusieurs solutions.

En recul de 1,6 % sur la période août 2018-2019 à 325,5 millions d'euros, le marché français des aides culinaires est très dispersé. Si les bouillons, leader de la catégorie, reculent de 4,9 % à 110,5 millions d'euros, de même que les jus de citron, -1,5 % à 52,9 millions d'euros, les laits de coco connaissent un beau succès, +5,5 % à 53,2 millions d'euros, tout comme les assaisonnements, les fécules et épaississants et les fonds et fumets.

L'heure est à la relance en 2019 pour le marché français des jus de fruits, toujours confronté à une décroissance, 2,9 % en valeur à 1501,4 millions d'euros, et -5 % en volume. Les jus de fruits doivent se débarrasser de leur mauvaise image trop sucrée et s'adapter aux nouveaux moments de consommation des Français, qui délaissent de plus en plus le petit-déjeuner traditionnel. Les fabricants multiplient donc les nouveautés : jus réfrigérés plus frais, nouveaux fruits et légumes, jus 100 % naturels, ajout d'eau de coco ou de cactus pour alléger les recettes...

La vente directe est un concept auquel les marques réfléchissent de plus en plus en 2019. Selon une étude "LSA"/KPMG, 40 % d'entre elles ont déjà mis en place une stratégie basée dessus, ou pensent à y avoir recours. Cette méthode de vente présente des avantages uniques : la marque maîtrise entièrement sa distribution et peut en profiter pour expliquer plus en détails au consommateur son histoire, son savoir-faire, aménager son point de vente en mettant en avant ses machines, etc.

La baisse de la consommation de viande ne se dément pas en France en 2019, avec un nouveau recul de -2 % entre janvier et septembre pour le boeuf, -4,3 % pour le porc, -5,7 % pour le veau et -6,8 % pour l'agneau. Mais plus inquiétant pour la filière bovine, pour la première fois, les produits élaborés pèsent autant que les produits bruts. Or, ce sont dans ces derniers que se retrouvent les pièces les plus valorisées habituellement, et donc les plus chères.

Après une année 2018 exceptionnelle à près de 10 % de croissance, le rayon des bières est retombé à des niveaux plus classiques en 2019, en hausse de 4 % à 2,99 milliards d'euros de valeur en septembre. Malgré tout, les brasseurs restent très dynamiques et continuent de multiplier les nouveautés et innovations. Le nombre de références moyennes présentées dans les hypers et supermarchés a plus que doublé depuis 2014, s'établissant à 78. Les bières de spécialité, +8,5 %, et les bières sans alcool, à +6,5 %, restent les deux moteurs du secteur.