Eclairage, début 2012, sur les effets, à la fois négatifs et positifs, de la peur en entreprise. Un sentiment jugé comme une faiblesse et preuve d'incompétence mais aux effets contrastés avec d'une part un risque d'immobilisme et d'autre part une accélération de la prise de décision avec un passage à l'action. En tête des principales craintes : celle du risque financier et d'image. Mais une fois maîtrisée, la peur accroît les chances de succès d'un projet entrepreneurial à la condition de faire de ces psychoses managériales un élément de stratégie à part entière et non un sujet tabou.

Décryptage, en février 2012, de la stratégie marketing des entreprises françaises qui continuent de débloquer des budgets pour leurs opérations de communication événementielle, malgré le contexte économique difficile. Moins de paillettes et plus de proximité, telle est désormais l'équation gagnante. Les opérations événementielles ont réduit la voilure en matière de budget mais sont pensées en amont, en termes de retour sur investissement. Mais qui dit proximité dit déplacements sur site, à condition de bien prendre en compte tous les paramètres locaux.

Réflexion, en février 2012, sur la ″solitude du dirigeant″ qui, si elle est bien vécue, suscite le sentiment de pouvoir et l'indépendance d'idées. Toutefois, dès lors qu'elle est trop dure à porter, elle peut devenir un facteur de stress et affecter la capacité de décision du chef d'entreprise. Mais elle n'est pas une fatalité, puisque les clubs et les réseaux professionnels peuvent apporter le regard des pairs, même si en définitive, les décisions cruciales renverront toujours le dirigeant, seul, face à lui-même.

Eclairage, en mars 2012, sur l'importance du bien-être des salariés pour l'amélioration de la qualité dans les centres d'appels français dédiés à la relation client qui souffrent d'une image peu flatteuse en matière de gestion des ressources humaines. L'objectif : motiver les salariés et réduire le turn-over. Les recettes employées : accorder de l'autonomie et offrir des perspectives de carrière. Toutefois, les entreprises peinent encore à adopter des méthodes managériales innovantes. Illustration à travers des exemples d'entreprises.

Lumière, en mars 2012, sur ce que révèle l'organisation de l'espace de travail en matière de management de l'entreprise, en France. Si l'open space fait souvent l'objet de polémiques, il est en réalité neutre en terme de symbolique. A l'inverse, les points qui révèlent le plus d'informations sont la place du dirigeant, du middle management et la latitude dont disposent les salariés au sein de l'entreprise. Entretien avec Armand Mennechet, DRH de l'assemblée des CCI et co-auteur du livre ″Wanagement, le management à contre-courant″, qui revient sur les évolutions managériales.

Eclairage, en avril 2012, sur la reprise d'entreprise par les salariés (RES) qui est un gage de pérennité pour les entreprises françaises en mal de succession. Une solution qui rassure les banques, la société étant entre des mains connues, mais qui nécessite une certaine préparation, sans craindre de désigner et de former un dauphin. Des explications sur les deux types de montages financiers possibles : le LMBO - Leverage management buy out (effectué par seulement quelques managers) ou le Scop - Société coopérative et participative (qui recouvre la majorité ou tous les salariés).

Rencontre, au printemps 2012, avec Michel Bon, président de l'association française Fondact (Association pour une gestion participative de l'épargne dans l'entreprise et de l'actionnariat salarié) qui dresse un plaidoyer pour une modernisation du partage capital/travail dans les entreprises, via les outils de l'intéressement et de la participation. Un dispositif qui doit toutefois être revisité et débarrassé de ses complexités qui entravent sa mise en oeuvre.

Engagement de certaines entreprises françaises à offrir à leurs salariés des aménagements plus personnalisés, proches de l'aménagement d'habitat. Malgré le contexte de crise, elles n'hésitent pas à investir pour instaurer cette tendance ″comme à la maison″, qui affiche le bien-être, la motivation et la cohésion comme principaux atouts. Une tendance qui n'est pas forcément très onéreuse et qui permet de faire accepter à ses employés le passage à des modes d'aménagement moins coûteux qui rognent sur leur confort individuel, tels que les open spaces ou le desk-sharing.

Avantages du recours à l'audit social par les gestionnaires des ressources humaines dans les entreprises françaises, qui permet de mettre en lumière le fossé entre la politique sociale pratiquée par la direction et les attentes du personnel, par le biais de sondages, de constats chiffrés, d'analyses et de recommandations. Conflits sociaux, climat social dégradé, démissions en chaîne peuvent menacer la santé de l'entreprise. Ces situations peuvent être l'occasion de mener un audit social, afin d'identifier les facteurs de risque en amont ou envisager des sorties de crise.

A nouveau monde, nouveau Medef.

Progression en France des regroupements de franchisés, bien que les chiffres restent encore modestes (moins d'un cinquième des réseaux concernés). Instances d'échanges, de dialogue et de concertation, ils permettent aux concernés de s'entraider et de parler d'une seule voix aux franchiseurs. Un nouveau système solidaire qui peut porter ses fruits. Des détails avec conseils aux franchisés désireux de s'associer.

Au cours des deux dernières décennies, les conflits et les négociations sociales ont beaucoup évolué. Ces changements portent à la fois sur la forme, les enjeux et les acteurs. Le droit joue un rôle important dans ces mutations. Deux phénomènes doivent être distingués : la juridicisation et la judiciarisation des conflits sociaux. Si la première notion renvoie à l'extension de la référence qu'est le droit dans les interactions de travail, la deuxième concerne la saisie plus fréquente des institutions judiciaires (prud'homme, tribunaux de grande instance, cours d'appel, etc.).