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Nous avons trouvé 46 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

Article

Date parution pério
2024-10-01
La projection à Cannes de "All We Imagine as Light" a révélé une cinéaste indienne - un événement -, justement distinguée par le Grand Prix du jury. Mariant, avec une sûre maîtrise, le naturalisme et la poésie visuelle, la symphonie urbaine et la pastorale, les émotions et le politique, Payai Kapadia, pour sa première oeuvre de fiction, envoûte avec un portrait de femmes qui s'éveillent peu à peu aux contradictions d'une société économiquement dérégulée, minée par un patriarcat ancestral.
Numéros de page :
pp.16-18, 20-24

Article

Auteurs
Pourquoi s'intéresser à l'affaire Dreyfus aujourd'hui ? En quoi ce naufrage militaire, politique et judiciaire, au milieu duquel l'honneur ne fut sauvé que par la ténacité de quelques hommes déterminés, entre-t-il en résonance avec notre époque ? Et à quel titre le cinéma serait-il mieux placé que d'autres médias pour dire quelque chose de neuf sur l'Affaire alors que plusieurs films et téléfilms lui ont déjà été consacrés ? Sommaire. Trois corps. Les Ombres de l'Affaire.
Numéros de page :
pp.98-101

Article

Auteurs
En un sens, ce dossier prolonge celui consacré aux populismes, il y a trois mois. Quand cesse l'Etat de droit, s'impose le règne de l'irrationnel, de la foule vengeresse qui se substitue à la loi. En privilégiant une seule étude de film, celle d'"Autopsie d'un meurtre", nous ne voulons pas seulement rendre hommage à un chef-d'oeuvre, mais pointer l'importance d'un cinéaste, Otto Preminger, Juif viennois, témoin d'un empire englouti par la Première Guerre mondiale, l'Autriche-Hongrie, qui se jeta ensuite dans les bras du nazisme.
Numéros de page :
pp.78-82, 84-102, 104-111

Article

C'est un plaisir et une nécessité de poursuivre nos échanges avec Jacques Audiard à la sortie de chacun de ses films, tant sa capacité à renouveler son cinéma nous épate et nous donne envie de l'interroger. Et côté renouvellement, on est servi avec "Les Frères Sisters", sa première incursion dans le western et son premier film entièrement interprété par des Anglo-Saxons. Des chevauchées et des gunfights, des mercenaires et des chercheurs d'or, des grands espaces et des petites bourgades ...
Numéros de page :
pp.8-10, 12-16

Article

Dans l'entretien avec Jean-Jacques Bernard, qui accompagne le coffret rassemblant sept de ses longs métrages tournés entre 1973 et 1988, Pascal Thomas se définit lui-même comme un petit maître. En peinture, chaque province a ses petits maîtres qui, bien souvent, ont le mieux su rendre compte de paysages, d'un climat particulier, d'une atmosphère. Pascal Thomas est précisément un cinéaste de paysages, de climats, d'atmosphères.
Numéros de page :
pp.88-89

Article

Quatre ans après "Valentin Valentin", Pascal Thomas est de retour avec "A cause des filles .. ?", comédie en forme d'épithalame pour une noce ratée, joyeuse et mélancolique, sous le ciel gris Chardonne du bassin d'Arcachon. Servie par une ribambelle de comédiens heureux de travailler pour un cinéaste chantre de la douceur de vivre, cette ballade où les femmes mènent la danse renoue, selon une forme nouvelle, avec la truculence, les digressions, l'amour des paysages français et la nostalgie, qui font le charme du réalisateur de "Confidences pour confidences" ou de "La Dilettante".
Numéros de page :
pp.20-28

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Le titre de ce beau deuxième long métrage, lauréat du Léopard d'or à Locarno 2018 (voir n° 692) et remarqué à Nantes (voir n° 696), du Singapourien Yeo Siew-hua joue sur les trois domaines évoqués : la situation socio-économique, le monde des rêves et les sirènes des univers virtuels. À Singapour, une main-d'oeuvre importée trime dans un chantier d'aménagement géant sur un littoral artificiel de bancs de sable, également importé. Le globish est la langue de la non-communication.
Numéros de page :
pp.32-34, 36-39

Article

Grand amoureux des films criminels d'antan, dans lesquels les gangsters agissaient selon un code d'honneur auxquels ils sacrifiaient parfois leurs intérêts, Alain Corneau acheva sa carrière en 2007 par une flamboyante adaptation du "Deuxième Souffle" de José Giovanni, qui succédait à celle de Jean-Pierre Melville. Lors de la sortie du film, le cinéaste déclarait à Positif :" Il fallait prendre le risque d'un regard neuf sur des mythologies anciennes".
Numéros de page :
pp.106-111

Article

À l'occasion de chaque nouveau film de Clint Eastwood, on s'émerveille à la fois de la constance et de la capacité de renouvellement de ce metteur en scène. "Le Cas Richard ]ewell" confirme la maîtrise du cinéaste : la concision, l'efficacité du spectacle n'impliquent aucune hâte excessive ; le film a au contraire l'aspect serein des oeuvres réfléchies.
Numéros de page :
pp.6-11

Article

Pour son deuxième long métrage (après "Keeper", 2015), Guillaume Senez fait plus que remplir une promesse, il affirme un style et un tempérament. A partir d'un thème intimiste et social, il se livre à une dissection des rapports humains qui repose sur un hallucinant travail avec ses acteurs, qu'ils soient stars, comédiens réputés ou non professionnels.
Numéros de page :
pp.22-24, 26-30

Article

Auteurs
"Transit Palace" (2000) parlait d'exil, "My Summer of Love" (2004) de passion amoureuse, "Ida" (2013) de la Pologne communiste et de musique... En 88 minutes sombres et éclatantes, "Cold War", prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, réunit tous les thèmes qui hantent et enflamment l'oeuvre de Pawel Pawlikowski. Remarqué par "Positif" dès son premier film de fiction ("The Stringer", voir no 449-450, Cannes 1998), le cinéaste nous accorde ici un troisième entretien, à la fois intime et détaillé quant à ses méthodes d'écriture et de tournage iconoclastes.
Numéros de page :
pp.6-8, 10-14

Article

Il est des entretiens dont on sent qu'ils se déroulent à un moment très particulier pour le réalisateur rencontré. Après une vingtaine de documentaires et de fictions, Hirokazu Koreeda a remporté la récompense suprême, la Palme d'or, lors du dernier festival de Cannes, pour l'un de ses plus beaux films, Une affaire de famille. Il est en pleine préparation de son premier tournage à l'étranger, "La Vérité", avec Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Ethan Hawke et Ludivine Sagnier.
Numéros de page :
pp.28-34

Article

Il y a quelques semaines, à l'occasion de la sortie du dernier film de Jacques Audiard, « Les Frères Sisters », un débat par voie de courriels érudits et passionnés a animé la rédaction de Positif autour de la notion de « western crépusculaire ». Comment et quand est née l'expression ? Que tend-elle à désigner : le déclin du mythe de la conquête de l'Ouest, le déclin du genre westernien lui-même ou seulement la fatigue des héros ?
Numéros de page :
pp.40-41

Article

Quatre ans après un premier court métrage unanimement salué dans de multiples festivals ("Avant que de tout perdre"), le temps de la confirmation est venu pour Xavier Legrand, avec la sortie de son premier long métrage, "Jusqu'à la garde". Immersion glaçante dans le quotidien de la violence conjugale, ce coup d'essai impressionne par sa sensibilité organique, nourrie d'un naturalisme héritier de Pialat autant que d'un découpage de la tension propre au cinéma de genre.
Numéros de page :
pp.24-31

Article

Auteurs
Trois ans après "Vie sauvage", qui retraçait la longue cavale à l'écart du monde d'un père et de ses deux enfants, Cédric Kahn, avec "La Prière", s'intéresse de nouveau à un univers isolé, hors du temps, celui d'une communauté chrétienne où trouvent refuge des toxicomanes au bout du chemin. A travers le destin de Thomas, il filme cette vie collective rythmée par le travail manuel et surtout le culte, la prière et les chants.
Numéros de page :
pp.6-8, 10-14

Article

Huit ans après avoir évoqué le souvenir traumatique de la guerre du Liban de 1982 dans "Lebanon" (Lion d'or à la Mostra de Venise en 2009), Samuel Maoz explore, dans "Foxtrot" (Lion d'argent 2017), le hors-champ quotidien de la guerre, pour en révéler la dimension tragique et absurde. Dans ces deux longs métrages, le réalisateur israélien parvient à ancrer un fort sentiment de réel (la claustration, l'attente, l'absence de signification des manoeuvres accomplies, le souci du détail saisissant) dans une atmosphère qui glisse vers l'onirisme.
Numéros de page :
pp.16-22

Article

De l'avis de la critique française et internationale réunie sur la Croisette en mai, "Faute d'amour", le cinquième long métrage d'Andreï Zviaguintsev méritait mieux que ce Prix du jury aux allures de lot de consolation qui lui a été attribué à Cannes. Peu importe. L'essentiel est de pouvoir se régaler, en cette rentrée, de la mise en scène inspirée d'un cinéaste qui témoigne à la fois de l'éternelle âme russe et de l'actualité la plus sombre de son pays dans une fable à vocation universelle.
Numéros de page :
pp.24-30

Article

A la rubrique du cinéma oublié, le critique Jean-Dominique Nuttens remet en lumière "Mandy", un film du réalisateur britannique Alexander Mackendrick, sorti en 1952
Numéros de page :
pp.84-85

Article

Avec "Moonlight", Barry Jenkins nous fait partager le quotidien de Chiron, Afro-Américain de Miami durant trois périodes cruciales de sa vie. Jean-Dominique Nuttens nous en dresse la critique.
Numéros de page :
p.45

Article

Avec son dernier film "Après la Tempête", le réalisateur Hirokazu Kore-eda semble retrouver la grandeur de son cinéma. Explications de Jean-Dominique Nuttens.
Numéros de page :
pp.46-47

Article

Laure de Clermont-Tonnerre a grandi en France puis a débuté dans l'art dramatique à New York. La jeune femme, qui vit aujourd'hui à Los Angeles, a tourné son premier long métrage dans les paysages rocailleux du Nevada, comme si la tentation du cinéma était indéfectiblement liée à celle de l'Ouest. Dans "Nevada", la réalisatrice française orchestre avec brio la rencontre de deux genres américains par excellence, le western et le film de prison.
Numéros de page :
pp.44-51

Article

Auteurs
Dix-huit mois après "La Prière", Cédric Kahn déroute de nouveau avec "Fête de famille", film inclassable qui tient à la fois de la comédie de groupe et de l'autoportrait pudique, de la satire sociale mordante et du mélodrame déchirant. On se croirait parfois chez Pialat, maître évident, pour la violence des affects et pour la justesse absolue de ton, mais un Pialat apaisé qui ne répugnerait pas ici à un gag désopilant, là à un envol lyrique sur fond de Chopin.
Numéros de page :
pp.6-12

Article

Bulletin : Positif 725
Disparu le 25 mars 2021, Bertrand Tavernier a construit, de "L'Horloger de Saint-Paul" (1974) à "Voyage à travers le cinéma français" (2016), une oeuvre ambitieuse, populaire et que le temps qui passe n'altère pas. « Arpenteur du réel », selon la belle image employée par Sabine Azéma dans l'entretien qu'elle nous a accordé, il a exploré l'histoire comme peu d'autres cinéastes, plongeant ses personnages dans des époques troublées qui voient l'ordre établi se fissurer ou s'effondrer, filmant ces univers disparus comme s'il ne savait rien de plus que ses héros.
Numéros de page :
pp.4-30, 32-46, 48-76, 78-86

Article

Date parution pério
2025-01-01
De quoi "Spectateurs !" est-il le titre ? Il n'est pas un documentaire sur l'histoire du cinéma, pas vraiment non plus une autobiographie ; on pourrait le qualifier de docufiction, si le genre n'était pas associé à tant de productions médiocres. Il a une allure de patchwork, tout en étant très organisé, il est à coup sûr un essai, mais nous raconte des histoires... C'est en tout cas un film, un vrai, qui ressemble aux précédents d'Arnaud Desplechin en ce qu'il est à la fois conceptuel, cérébral et simultanément pétri de goût du récit, du romanesque, du suspense.
Numéros de page :
pp.62-63

Article

Dix ans après la révélation d'"llo llo" (Caméra d'or à Cannes en 2013), le cinéaste singapourien Anthony Chen nous revient avec cette pépite, "Un hiver à Yanji", délicate variation sur le triangle amoureux tournée dans de magnifiques paysages à la frontière de la Chine et de la Corée.
Numéros de page :
pp.28-34

Article

Longtemps, le travail d'Ida Lupino comme réalisatrice a suscité indifférence, sinon mépris. Andrew Sarris, pape de la critique américaine au côté de Pauline Kael, n'hésita pas à écrire : "Dans les films qu'elle a réalisés, Ida Lupino a exprimé beaucoup de sentiments mais très peu de talent", avant d'en déduire que la mise en scène n'était pas une activité pour les femmes...
Numéros de page :
pp.88-89

Article

En faisant mine d'aborder un « sujet de société » à partir d'un fait divers, Todd Haynes revient à l'une de ses obsessions : comment des protagonistes, échappant aux normes sociales, se construisent un monde à part qui les ouvre à leurs propres désirs. Peintre de l'identité féminine et du trouble genré depuis ses débuts, mais aussi maître de l'ironie, le cinéaste américain vient du cinéma underground tout en s'affichant comme continuateur des grands cinéastes hollywoodiens qui surent oeuvrer dans le système pour mieux le questionner ou le subvertir, Douglas Sirk en tête.
Numéros de page :
pp.14-20

Article

Bulletin : Positif mai 2023
Date parution pério
2023-05-01
Rarement un cinéaste se sera autant réinventé au fil de ses films, avec une prise de risques toujours renouvelée, avec une soif d'explorer toujours régénérée. Sa liberté, Alain Cavalier l'a conquise par la remise en question constante des codes du métier et la critique amusée des conventions de la production cinématographique. Pour lui, sa mue d'artiste est intimement liée à la mutation des appareils de prises de vues. De la Mitchell à la Panavision, du Hi-8 à la caméra numérique, comment ces appareillages monstrueux se sont-ils transformés en alliés organiques ?
Numéros de page :
pp.6-12

Article

Bulletin : Positif mai 2023
Date parution pério
2023-05-01
Six années se sont écoulées depuis qu'Andreï Zviaguintsev a réalisé "Faute d'amour", son dernier film à ce jour. Son oeuvre qui ne compte que cinq longs métrages s'impose pourtant comme l'une des plus singulières du cinéma contemporain, à l'image de celle de son aîné Andreï Tarkovski, auquel il est souvent comparé et avec qui il partage désormais le choix de l'exil face au comportement de son pays natal. Sommaire. L'oeuvre au noir. "Je dois travailler, c'est mon oxygène", entretien avec Andreï Zviaguintsev
Numéros de page :
pp.28-34

Article

Auteurs
Date parution pério
2023-11-01
Vieillir ? Le verbe ne paraît pas devoir s'appliquer à Marco Bellocchio. Non seulement il semble infatigable, mais il explore avec une curiosité juvénile (et toujours avec succès) les formes les plus nouvelles. Film dossier aux dimensions épiques ("Le Traître"), minisérie télévisée exigeante ("Esterno notte"), documentaire familial qui touche à l'indicible ("Marx peut attendre"). Et voici "L'Enlèvement", une sobre reconstitution historique aux échos contemporains, qui évoque Visconti et ne l'imite pas, qui pourrait provoquer mais préfère préserver le mystère des uns et des autres.
Numéros de page :
pp.6-13