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Cinéma -- Production et réalisation

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"The Irishman", "Marriage Story" de Noah Baumbach, "Uncut Gems" de Josh et Benny Safdie : ces trois films, représentant chacun à leur façon un aboutissement de l'oeuvre de cinéastes new-yorkais issus de différentes générations, partagent aussi la triste distinction d'être privés de sortie française. Pour les voir, il faut s'abonner à Netflix, producteur des deux premiers et détenteur des droits internationaux du troisième.
Numéros de page :
pp.24-25

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Le festival de Vesoul organisait la première rétrospective française du chef de file du cinéma tibétain.
Numéros de page :
pp.62-63

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Les gigantesques flammes qui ont dévasté l'Australie cet hiver 2019 réveillent le souvenir d'un âge d'or du cinéma austral dans les années 70 et 80, quand les cinéastes des antipodes interrogeaient l'imaginaire du désastre et de la fin du monde.
Numéros de page :
pp.78-83

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Après "Ilo Ilo", Caméra d'or à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes en 2013, Anthony Chen a tenté de bâtir une production anglo-saxonne depuis Londres, mais l'entreprise n'a pas encore abouti. Dans "Wet Season", son deuxième film, il revient à ses racines : Singapour, petit territoire isolé, mais un des plus riches au monde, multiethnique, multilingue, multireligieux. Des personnages solitaires, parce que abandonnés, s'y croisent et tentent de communiquer.
Numéros de page :
pp.22-27

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Article paru en 1960 dans "Films and Filming" et reproduit dans "Hollywood Directors : 1914-1940", de Richard Kozarsk.i, Oxford University Press, 1976. Traduit de l'anglais par Alain Masson.
Numéros de page :
pp.46-49

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Hormis les habitués de la Cinémathèque française (mais c'était en 2007 ! ) et de quelques festivals, le public français ne connaît guère l'ampleur de l'oeuvre de ce cinéaste russe singulier qu'est Alexandre Sokourov. Au mieux les films dits "de fiction" de "La Voie solitaire de l'homme" (1978) à "Francofonia" (2015) et bien peu les "documentaires" qui constituent pourtant une grande partie de sa production (mais on sait qu'il critique ces dénominations, préférant parler de cinéma "joué" et " non joué").
Numéros de page :
pp.64-68

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Au début d'"El rebozo de Soledad" (1952) - un des plus beaux films de la rétrospective Gavaldon proposée cet été 2019 par le festival de San Sebastian -, une paysanne mexicaine désespérée tient dans ses bras un enfant qui se meurt de la typhoïde. Elle est venue dans ce village parce qu'on y dit la statue de la Vierge « plus puissante que celle du village voisin ». Le hasard fait qu'un médecin croise son chemin. Il comprend qu'il faut d'urgence pratiquer une trachéotomie sinon l'enfant va étouffer. Il opère en pleine rue, juste à côté d'une gare.
Numéros de page :
pp.81-83

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Dans la droite ligne de la définition d'Alberti du tableau comme fenêtre ouverte (De Pictura - 1935), on a trop souvent réduit "Fenêtre sur cour" à la seule pulsion scopique. Il est pourtant un autre aspect du film que l'on omet en général de mentionner : l'air, le vent, l'intangible - cet éther qui porte les sons, la chaleur, les odeurs, et qui influe sur cet autre invisible, le flot de pensée des personnages, intarissable.
Numéros de page :
pp.97-102

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Quand est-ce qu'on sort ? Nous, l'espèce humaine confinée, les spectateurs de cinéma, les "Cahiers" et leur nouveau comité de rédaction, tous un peu sonnés, avec l'envie de courir les rues comme ce couple qui rejoue allègrement Adam et Eve en pleine catastrophe, à poil et libres de n'être plus attendus à aucun tournant. C'est une image des "Derniers jours du monde" des frères Larrieu qui orne notre couverture, un beau film sous-estimé, à l'audace hirsute, à la mélancolie transcendée par une sensualité et un rire souverains.
Numéros de page :
pp.8-29

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Ce n'est pas une actualité particulière qui nous a menés vers Patricia Mazuy, mais la meilleure des raisons: notre admiration pour ses films et pour la place très singulière qu'elle occupe aujourd'hui dans le cinéma français. Le confinement n'était pas au programme de cet entretien et pourtant, la conversation a parfois fait écho à d'autres articles de ce numéro : la circulation et la restauration des films, l'économie fragile de la distribution, le statut incertain des créateurs...
Numéros de page :
pp.46-51

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Attachées aux basques des derniers manifestants du 1er mai 1975 à Lausanne, les voitures de la voirie aux brosses voraces en balaient les dernières marques. Manifestation certes autorisée, mais qui ne peut laisser de traces. A cette image documentaire désolante quant à l'ordre helvétique fait écho celle, mise en scène plus tôt pour le même film, "Le Grand Soir" (1976), de la manifestation d'une poignée de militants. Le groupuscule léniniste est dérisoire aux yeux de Francis Reusser, qui le filme à contre-courant, cadre large, témoignant de leur solitude au sein de la ville.
Numéros de page :
pp.62-63

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L'évolution de l'oeuvre de Mosco Boucault - figure singuliière à laquelle le Cinéma du réel avait eu la bonne idée de rendre hommage cette année (suite à l'annulation du festival, certains de ses films ont été visibles en ligne le 27 mars 2020) - est intimement liée à son engagement au sein de l'unité documentaire de la Sept. Ce laboratoire de création, qui a révélé de nombreux cinéastes, a été dirigé de 1987 à 2008 par Thierry Carrel, véritable compagnon de route de Mosco. Sommaire. Mosco Boucault et le tremblement du réel.
Numéros de page :
pp.92-96