L’Amérique revisitée par les Coen en 80 pages ! Drive-Away Dolls par Élodie Denis Entretien avec Ethan Coen & Tricia Cooke par Élodie Denis Les frères Coen par Yann Suty Blood Simple par Alexandre Jourdain Mort sur le grill par Fleur Hopkins-Loféron Arizona Junior + analyse de séquence par Nicolas Tellop Miller’s Crossing + analyse de séquence par Dick Tomasovic Barton Fink + analyse de séquence par Aurélien Lemant Le Grand Saut par Lucas Loubaresse Fargo par Grégory Marouzé The Big Lebowski par Élodie Denis & Sébastien Lecocq O’Brother par Yann Suty The Barber par Yann S

A partir de 4 films emblématiques, Thierry Ruffel livre une réflexion sur le cinéma et sa propre mise en abîme. Des oeuvres qui ont su créer un spectateur de cinéma, se voyant, comme les personnages du film, assis, mais avec le pouvoir de sauter dans l'espace ou le temps, et attentif à chaque coupe qui le lui permet, à chaque trou dans le récit. Pour amorcer cette analyse, les 4 points de référence sont "Fenêtre sur cour" (Hitchcock, 1954), "Le Dossier 51" (Deville, 1978), "71 Fragments d'une chronologie du hasard" (Haneke, 1994) et "Ten" (Kiarostami, 2002).

Retour à La Paz, où de jeunes cinéastes affrontent la difficile question de la représentation de soi et de leur pays.

Malgré la disparition de nombreuses salles dans les années 80, la capitale catalane se réinvente par les marges, autour d'une dynamique communauté liée à l'expérimental et au documentaire.

Voyage au Kurdistan irakien, à l'occasion du Duhokiff, le festival de Duhok

La ville nouvelle accueille le plus vieux festival de cinéma brésilien.

Pour les cinéphiles, le nom de la réalisatrice hongroise lldiko Enyedi n'est pas inconnu. En 1989, son premier long métrage assez baroque, "Mon XXe siècle" était couronné par la Caméra d'or à Cannes. Devenu un classique, il sera de nouveau visible sur les écrans français en mars 2018. Ses trois films suivants ont été sélectionnés dans de grands festivals internationaux, mais seul le téléfilm tourné pour Arte "Tomas et Juli", Grand Prix du jury au festival de Belfort en 1997, a été distribué en France.

La ressortie du "Destin de Madame Yuki" permet de découvrir ou de redécouvrir un film important de Mizoguchi qui, datant de 1950, juste avant les derniers grands chefs-d'oeuvre, ne jouit pas de la même notoriété. Adapté d'un roman de Seiichi Funabashi, le récit linéaire est implicitement confié pendant une grande partie du film au personnage-foyer de Hamako, une jeune fille engagée depuis peu comme servante de l'héroïne.

On croit savoir où ils se trouvent, tant on est sûr de reconnaître leur maintien, leur diction, leur élégance et leur drôlerie. Et puis, à l'occasion d'un dossier comme celui-ci, inspiré par notre complicité avec le festival international du film d'histoire de Pessac, on réalise non seulement que les actrices et les acteurs britanniques sont souvent là où on ne les attend pas (Elizabeth Taylor anglaise ? Et Audrey Hepburn, James Mason, Cary Grand, voire Bob Hope), mais que leur britishness même est sujet d'interrogation.

Ce début 2018 est marqué, pour les cinéphiles, par deux événements importants. D'une part la sortie en salles de "Seule sur la plage la nuit", l'un des plus beaux films de son auteur. D'autre part, la parution des "Variations Hong Sang-soo", un ouvrage collectif d'une rare intelligence. L'occasion était belle de revenir sur la filmographie d'un metteur en scène dont, depuis "Le Jour où le cochon est tombé dans le puits" réalisé en 1996, notre revu a suivi la carrière avec une grande attention. Nous avons tenté de comprendre comment se fabriquait cette oeuvre si particulière.

Les films qui sortiront au cinéma en 2018.