Les aides européennes et nationales se multiplient pour développer une filière d'hydrogène "vert" issu de l'éolien, du solaire et de l'hydraulique, des sources d'électricité qui émettent très peu de gaz à effet de serre. L'enjeu est de taille : transformer les secteurs de l'industrie et des transports, trop dépendants encore des énergies fossiles. Plusieurs méthodes de production sont à l'étude.

En France, les aires métropolitaines ne cessent de s’étendre et, avec elles, les frontières invisibles entre ville-centre et périphérie. Pour relier l’une à l’autre, les trains express ont démontré leur efficacité partout en Europe mais ils tardent à se développer dans l’Hexagone, Paris excepté. Entre deux proclamations sur l’urgence écologique, les pouvoirs publics entravent le rail. Détails. Pas de chiffres.

Urbanisation galopante, nouveaux modes de travail, enjeux environnementaux : la mobilité évolue au rythme des changements de la société. La révolution des déplacements a déjà commencé.

À 80 ans tout rond, l'infatigable président-fondateur de Point-Afrique Voyages n'en finit pas de nous surprendre. Après une saison d'essai l'hiver dernier, il relance cet automne un vol hebdomadaire Paris-Djanet jusqu'en mars 2024. Un nouveau pari, à la fois excitant et risqué, qu'il a confié en détail à la rédaction.

L'apparition du chemin de fer au milieu du XIXe siècle bouleverse le rapport des humains au temps et à l'espace. En quelques décennies, l'Europe, l'Amérique du Nord, la Russie ou l'Inde sont couvertes de voies. Le train divise par dix la durée des voyages entre des villes en plein essor. Avec un monopole quasi absolu sur les transports terrestres, il accompagne et symbolise l'extension fulgurante du capitalisme au cours d'une révolution qui n'est pas qu'industrielle. Aujourd'hui encore, le rail structure le développement et la transformation de nombreuses régions du monde. Sommaire.

Déjà crucial lors de la guerre de Sécession, le chemin de fer joue un rôle primordial lors des conflits et des révolutions du XXe siècle. Ce réseau névralgique, qui repose sur une organisation collective géante et complexe, devient le siège de batailles sociales et politiques, faites de conquêtes et de reculs. Il se voit concurrencer par les transports individuels et par une préférence politique pour les camions, tandis que les idéologues néolibéraux accomplissent un travail de sape pour le démanteler. Heurs et malheurs de Mam'zelle Cisaille. L'Europe ferroviaire n'aura pas lieu.

Menacé par la route et l'avion dans les années 1960 et 1970, le rail retrouve de la vigueur avec le développement de la grande vitesse. Cette accélération technologique transforme l'espace, mais accapare les investissements en laissant de côté une partie importante de la population. Les défis environnementaux et climatiques du XXIe siècle redonnent une légitimité forte à un mode de transport des personnes et des marchandises champion de l'efficacité énergétique et de la sobriété carbone. Sommaire. Ceux qui aiment la planète prendront le train. Grande vitesse, la fin d'un âge d'or.

Effectuer des petits trajets quotidien ou des voyages plus longs sans polluer, c'est possible. Des solutions existent déjà.

Confrontée à la concurrence sur les lignes à grande vitesse les plus rentables, notamment la liaison Paris-Lyon, la SNCF réfléchirait à réduire la voilure sur certaines dessertes TGV moins intéressantes financièrement. A moins que les collectivités n'acceptent de mettre la main à la poche, hypothèse qu'elles écartent actuellement. Détails. Pas de chiffres.

En grande difficulté financière, la compagnie aérienne créée en 2017 par Macky Sall enchaîne les erreurs stratégiques et peut aller jusqu'à mettre en jeu les règles de sécurité. Dès sa prise de fonctions, Diomaye Faye a fait du pavillon national une priorité. Reste à savoir s'il pourra le redresser. Détails. Quelques données chiffrées.

Il est aussi discret que titanesque. En France, "le plus grand chantier européen d'infrastructure de mobilité bas carbone", selon les mots de ses promoteurs, fait très peu parler de lui. Mais rien ne se passe exactement comme prévu. En 2011, côté italien, deux hauts responsables sont condamnés pour avoir truqué des appels d'offres. En 2012, en France, la Cour des comptes étrille le projet, arguant que les prévisions de trafic ont été surestimées. En conséquence, elle recommande "de ne pas fermer trop rapidement l'alternative consistant à moderniser la ligne existante".

Ce projet futuriste fait partie des priorités pour le nouveau commissaire européen chargé des Transports. Une voie jusqu'ici sans issue.