La déconsommation continue de toucher le marché français des produits capillaires en GMS en 2019. Il recule de 2,5 % à 1,14 milliard d'euros, également impacté par la concurrence croissante d'autres circuits de distribution comme les discounters ou les spécialistes bio. Tous les produits s'affichent à la baisse à l'exception des après-shampooings et soins. Pourtant, un espoir demeure intact pour les acteurs du secteur, celui du bio. S'il ne représente que 1,2 % des ventes en valeur, il connaît une croissance de 144,1 %.

Si le marché français de l'entretien du linge continue de s'afficher en croissance en 2019, +3,8 % à 2,15 milliards d'euros, il le doit notamment au succès toujours important de l'offre écologique. Cette dernière progresse de 20,7 % à 97,23 millions d'euros et est désormais investie par de grands groupes comme Unilever, au travers de ses marques Persil et Cajoline. Les historiques du "vert" restent cependant toujours leader pour l'instant, avec L'Arbre Vert en tête, devant Rainett et Maison Verte. Elles aussi tentent d'innover, en matière de format ou d'ingrédients, pour conserver leur rang.

Au sein d'une catégorie épicerie morose, les produits du monde se distinguent en France en 2019. Le rayon est évalué à 400 millions d'euros et 3,2 % de croissance selon Iri, avec plusieurs segments porteurs. Les produits asiatiques rencontrent ainsi le succès, +4,7 % à 168,27 millions d'euros, grâce à certains événements comme le Nouvel an chinois et les innovations venues du Japon ou de Thaïlande, appréciées des consommateurs.

Les volumes se réduisent sur le marché français des yaourts et des desserts frais (hors spécialités) à 1,34 milliards de tonnes, sur un an à août 2019 en GMS (grandes et moyennes surfaces), toutefois, la valeur progresse considérablement. Le marché a progressé de 1,8% pour s'établir à 3,38 milliards d'euros. Il connaît à la fois une baisse des actes d'achat et un effet de premiumisation. Ainsi, les prix moyens ont augmenté de 1,7% sur un an, à mars 2019 selon Iri. Le marché tire profit de la croissance des nouvelles propositions (spécialités, bio, laits alternatifs, végétaux).

Sur un marché de l'hygiène-beauté à la peine, les déodorants parviennent à se maintenir avec un CA de 514,93 millions d'euros, en légère baisse de -0,9% en cumul annuel mobile au 28 avril 2019, tous circuits GMS, selon Iri. Les volumes sont quant à eux en recul de seulement -0,9% à 164,83 millions d'unités. La catégorie essaie de répondre aux attentes des consommateurs, à la recherche de naturalité et de transparence.

Le marché français des gels douche a connu un réel coup de frein, en 2019, avec des ventes en baisse de 4,4% en valeur à 586,59 millions d'euros et de 4,4% également en volume à 213,34 M d'unités écoulées (tous circuits confondus, source : Iri). Les savons de toilette et pains dermatologiques ont également enregistré un recul de 2,8% en valeur et de 4,4% en volume. Les hypermarchés et supermarchés sont particulièrement en souffrance. La distribution est en pleine mutation, avec le développement de l'e-commerce, emmené par le drive, et du hard-discount.

En 2019 en France, le CA des produits dépilatoires a diminué de 3,5% pour 93 millions d'euros et celui des rasoirs féminins de 4,3% pour 65 millions d'euros. Pour lutter contre l'érosion des ventes, les marques proposent des produits plus écologiques avec moins de plastique, des articles plus naturels et respectueux de la peau... En 2019, la marque Venus était première sur les rasoirs jetables avec 30% des parts de marché en valeur. Graphiques. Quelques données chiffrées.

Le marché français de l'hygiène bébé est en difficulté en grande distribution. Il subit à la fois la baisse de la natalité et l'évasion des consommateurs en quête de produits plus naturels vers d'autres circuits. Les ventes de changes (couches et culottes) ont diminué de 4,1% en volume et de 3% en valeur, à 711,86 millions d'euros, en cumul annuel mobile à fin août 2019, selon Iri. Les produits d'hygiène et de soins reculent quant à eux de 3,8% en volume et de 2% en valeur, à 299,06 M EUR.

Avec le confinement du printemps 2020, le merchandising a été mis en pause chez la plupart des enseignes et la réouverture des magasins s'accompagne de nouveautés dans la gestion des rayons, notamment dans les grandes surfaces : plus de digitalisation, d'hygiène au rayon vrac, de lisibilité, de bio et de naturalité. En somme, adapter son offre au "mieux consommer" sans oublier les fondamentaux : éviter les ruptures, informer de manière claire et éveiller les sens de la clientèle. Quelques données chiffrées.

Le marché de la charcuterie a gagné 14% en valeur et 4% en volume entre janvier et juin 2020, son chiffre d'affaire s'élève à 4,16 milliards d'euros en cumul courant à fin septembre 2020, soit une hausse de 10,5%. La grande distribution mise sur des offres "santé" (+16% du CA de ce type d'offre en cumul annuel mobile à fin septembre 2020) et l'e-commerce (+36,9% des ventes en valeur de la charcuterie en cumul annuel mobile à fin septembre 2020). Détails. Données chiffrées : CA et évolution des ventes et des offres de la charcuterie, poids des différents segments de la charcuterie.

Cette catégorie reine des PGC a plus que jamais les faveurs des Français. Elle continue de faire valoir ses atouts et sa variété tout en explorant de nouveaux territoires et avec de nombreuses nouveautés. Données chiffrées. Détails.

Pariant sur la valorisation pour redresser le marché, les marques prennent modèle sur les soins de la peau en développant des routines beauté. Données chiffrées.

Pressurée par l'inflation, la catégorie résiste grâce aux produits blancs : yaourts basiques, ethniques ou forme. Les offres plus gourmandes et alternatives accusent le coup. Détails. Données chiffrées.

Malgré une forte inflation, la catégorie des fromages se montre résiliente au rayon libre-service. Outre les frais et les tartinables, ceux destinés à un usage en cuisine se portent bien, tandis que les pâtes molles retrouvent de la vigueur. Détails. Données chiffrées.

Pénalisés par l'inflation et les tensions sur le pouvoir d'achat, la mercerie et le tricot ont souffert l'an passé en GMS. Le développement de la seconde main et du do-it-yourself ont vocation, toutefois, à porter ces marchés.

Alors que le marché de l'incontinence continue de performer, celui de l'hygiène féminine souffre, notamment le jeune marché prometteur des culottes de règles, qui a décroché en 2023 en valeur comme en volume. Détails. Données chiffrées.

Le contexte d'inflation joue en faveur des produits les plus accessibles en prix. Cependant, la rationalisation des assortiments ne favorise pas l'émergence des nouveautés. Détails. Données chiffrées.

Un peu en berne au sortir de la période du Covid, ces produits ont regagné des volumes. Et se montrent en général moins inflationnistes que les autres catégories des PGC, même si ce sont les segments les moins onéreux qui tirent les ventes. Détails. Données chiffrées.

Alors que le marché est au beau fixe, les performances sont mauvaises en grande distribution. Le potentiel est pourtant là et les marques entendent bien redresser la barre. Détails. Données chiffrées.

La catégorie résiste plutôt bien à l'inflation. Mais alors que s'enchaînent les étés chauds et secs et les restrictions de consommation, elle est souvent pointée du doigt et la gestion des réserves est questionnée. Détails. Données chiffrées.

Pénalisées par l'inflation, ces deux catégories voisines souffrent en volume. À l'exception des produits destinés. au fait-maison, aides culinaires pour la première, pâtes ménagères et pâtes fraîches pour la seconde. Données chiffrées.

Cette année, dans la catégorie des produits alimentaires, il y a en pour tous les goûts et toutes les aspirations. Si une tendance forte et transversale se dégageait certaines années, l'édition 2023 des Trophées de l'innovation consacre à la fois du local, du made in France, du bio, du végétal, de la praticité, de l'entrée de gamme, du premium... Une grande variété qui ne manque pas d'interroger. Faut-il s'en réjouir ou non ? Il est en effet possible d'en conclure qu'il est sain que les industriels «travaillent» toutes les possibilités de croissance.

Au sein des produits du monde, les différentes cuisines asiatiques continuent à bien se porter et attirent même des marques alimentaires généralistes. À l'approche du prochain Nouvel An chinois, les intervenants préparent leurs mises en avant. Données chiffrées. Détails.

Entre les caprices de la météo et l'inflation, les entreprises de glaces n'ont pu renouveler, l'an passé, les performances de 2022. Elles comptent bien redresser la barre à coups dè nouveautés tentantes, de soutien publicitaire et d'animations. Données chiffrées. Graphiques.

Après deux années de croissance à deux chiffres, la catégorie marque le pas, mais se montre toujours dynamique et continue à recruter. Et les intervenants préparent activement le prochain Nouvel An chinois. Données chiffrées. Graphiques.

À la différence des marchés de l'entretien de la maison, ceux de l'entretien du linge gardent leur forme retrouvée après la crise sanitaire. Les capsules restent motrices tandis que les marques poursuivent leurs efforts pour développer des formules et des emballages plus vertueux.

Ces catégories, qui n'ont pas retrouvé la forme après la période Covid, ont pâti des arbitrages des consommateurs et de la concurrence des discounters. Les acteurs plaident pour une meilleure exposition de leurs produits en magasins. Données chiffrées. Graphiques.

Après une année 2020 à 26 % de croissance, les produits asiatiques ont poursuivi sur leur lancée en 2021. Ils terminent à +15 % et 385 millions d'euros de vente, ayant recruté 1,3 million de nouveaux foyers acheteurs et accentué leur fréquence d'achats. Les trois piliers de la catégorie – nouilles instantanées, +35,5 %, les produits coco, +36,2 %, et les sauces soja, +71,7 % – affichent des performances tonitruantes, de même que nombre de produits et ingrédients du rayon.

Sur le marché français de l'entretien du linge, en croissance de 1,7% en valeur sur un an en octobre 2021, les industriels connaissent une période compliquée. Après une année 2020 marquée par moins de lavages mais une croissance du drive, les marques se retrouvent coincées entre les promotions en distribution et la hausse des matières premières qui érode les marges. Les marques écologiques sont toutefois moins marquées par cette pression. En parallèle, la concurrence se développe en provenance des acteurs nés sur le Net. Explications et détails. Données chiffrées.

Tandis que les menaces liées au Covid-19 s'amenuisent, le marché français des produits d'entretien de la maison est en baisse début 2022. Le marché a diminué de 6,4% en valeur (2,41 milliards d'euros) et de 9% en volume (1 milliard d'unités) en cumul annuel mobile en janvier 2022 (source : Iri, GMS). Mais l'innovation reste au rendez-vous. Des anciens et nouveaux acteurs développent des produits de nettoyage à mélanger avec de l'eau ou à préparer soi-même. Des détails avec des exemples.