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Cinéma -- Production et réalisation

Article

Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
La récente découverte de la filmographie de Joanna Hogg (voir n° 732, p. 14), la présentation à Cannes des nouveaux films d'Andrea Arnold ("Cow" ; voir n° 728, p. 87) et de Clio Barnard ("Ali & Ava" ; voir ce numéro p. 22), la révélation de "Saint Maud" (2019 ; voir no 718, p. 48) de Rose Glass, récompensée à Gérardmer en 2020, signalent un retour en force des réalisatrices britanniques qui nous offre l'occasion de dresser, après une rapide évocation historique, un état des lieux.
Numéros de page :
pp.26-28

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Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
Cela faisait une dizaine d'années que "Positif" n'avait pas donné un espace conséquent à la critique d'un film de Patrice Leconte, précisément depuis "Voir la mer", en mai 2011. Avec l'adaptation du roman de Georges Simenon, "Maigret et la jeune Morte" (1954), le réalisateur retrouve les sommets de son cinéma, notamment celui de "Monsieur Hire" (1989).
Numéros de page :
pp.30-31

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Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
A l'âge d'or de Hollywood, la plupart des productions prenaient forme à la faveur d'un coup de dés. Parfois, mais pas souvent, le bon numéro sortait. J'ai été l'un des rares écrivains américains à avoir la chance de travailler avec feu Max Ophuls. Bien que peu de ses films européens aient atteint l'Amérique, il avait déjà acquis, en Europe, une réputation d'artiste sensible. Aujourd'hui, plus de dix ans après sa mort, il est un des metteurs en scène les plus révérés par les cinéastes et la critique sur les deux continents.
Numéros de page :
pp.56-61

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Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
Le dictionnaire Le Petit Robert nous confirme dans notre intuition première : le terme "inadapté" est bien d'utilisation et d'emploi assez récents dans la langue française (1845), et il semble accompagner la mobilité croissante de la société occidentale de l'époque, fruits directs de l'individualisme et de la rationalité. Il faut suivre le rythme du mouvement du monde dans un cadre assez strict de normes, avec une parcelle de liberté qui ouvre la voie à la fois à l'espoir et à l'échec.
Numéros de page :
pp.66-69

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Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
"Ah ça, c'est un film de Loznitsa !", s'exclama au premier coup d'oreille une femme qui, traversant le couloir d'un studio de sonorisation, passa devant la cabine où le cinéaste ukrainien était justement en train de travailler sur l'un de ses films. Depuis vingt-cinq ans, Sergueï Loznitsa investit de façon tout à fait singulière la dimension sonore de ses oeuvres, celle-ci s'affirmant, du fait de son recours à la postsynchronisation, comme un espace de création privilégié et autonome entretenant avec les images une relation de coïncidence sans cesse réajustée.
Numéros de page :
pp.82-84

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Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
Cet admirable mélodrame, l'un des plus beaux jamais tournés, si léger, si brillant, est aussi, à plusieurs titres, l'une des propositions cinématographiques les plus ambitieuses de son auteur, autant que de la production hollywoodienne. Ophuls, depuis sept ans aux Etats-Unis, après une fuite de la France occupée avec femme et enfant, retrouve après bien des déboires les studios de tournage dans des conditions de moyens, d'exigence et de confiance dont il n'avait pas profité depuis longtemps, et avec l'adaptation de Stefan Zweig, un terreau culturel familier.
Numéros de page :
pp.90-91

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Bulletin : Positif 733
Date parution pério
2022-03-01
Alors qu'il sent son dernier souffle approcher, un homme prononce un ul mot énigmatique:« Rosebud. »Coincé dans les embouteillages, un autre p à s'extirper de sa voiture et s'envole dans les airs ... L'histoire du cinéma regorge séquences inaugurales mythiques, qui, dès la première seconde, ont frappé l' des spectateurs. À Citizen Kane et 8 1/2, nous pourrions ajouter 2001 : de l'espace, Persona, Le Mépris, La Soif du mal, La Prisonnière du désert, Hall, Halloween ...
Numéros de page :
pp.93-96, 98-106, 108-116

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Date parution pério
2022-04-01
Avec le succès international inattendu de "Drive My Car", Ryûsuke Hamaguchi s'est imposé comme l'une des figures essentielles du cinéma mondial. Mais son talent a émergé et s'est déployé bien avant ce film. Des cinéphiles attentifs au cinéma japonais avaient déjà remarqué ses courts métrages avant que "Passion" ne mette sur sa piste d'autres spectateurs en 2008, en attendant l'arrivée de "Senses" (2015) puis "Asako I&II" (2018).
Numéros de page :
pp.8-12, 14-18, 20-26, 28

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Date parution pério
2022-04-01
Il existe en gros deux voies dans le documentaire traitant de l'adolescence.
Numéros de page :
pp.30-36

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Date parution pério
2022-04-01
Voici un road-movie, mais disloqué, se jouant sur les bas-côtés davantage que sur la route elle-même. Récit en creux d'une asphyxie, "Hit the Road" commence logiquement à l'arrêt, par un panoramique circulaire qui révèle les occupants d'un véhicule : deux quadragénaires, un enfant et un jeune homme, ainsi qu'un chien qui reste pour l'instant hors champ. Un couple et ses deux fils, comprend-on, en route pour la frontière irano-turque, où l'aîné doit être confié à un passeur. Sommaire. Quatre roues motrices. Habiter l'habitable : entretien avec Panah Panahi.
Numéros de page :
pp.38-41

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Date parution pério
2022-04-01
"Tout est prêt !" L'épouse (Françoise Lebrun) prépare au début de "Vortex" un apéritif pour deux, joliment arrangé sur la terrasse d'un appartement parisien. La configuration des pièces lui permet d'apercevoir en vis-à-vis son mari (Dario Argento), qui se coiffe dans la salle de bains. L'organisation de l'espace qui raccorde les regards encore amoureux, les verres qui s'entrechoquent ensuite pour un toast à la vie ("un rêve dans un rêve", dit le mari, citant Poe)... A l'ouverture de "Vortex", tout communique.
Numéros de page :
pp.42-45

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Date parution pério
2022-04-01
Quelque part en Inde, des étudiants dansent devant un écran de cinéma sur lequel est projeté une comédie musicale. Plongés dans l'obscurité de la salle, les corps émergent pourtant par intermittence, lorsque la lumière émise par le projecteur vient d'abord détourer leurs silhouettes. A l'arrière-plan, le numéro dansé du film, bien que chorégraphié, fait presque pâle figure comparé aux mouvements désordonnés et joyeux qui animent les étudiants. Pourtant, une menace semble sourdre tandis que la bande-son nous prive de la musique à l'origine des pas endiablés.
Numéros de page :
pp.48-49