Située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, la deuxième ville d'Ukraine, russophone, a vu son sentiment d'appartenance au pays renforcé depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et le début du conflit au Donbass, à 300 km de là. L'article se poursuit avec l'analyse de Romain Maksymowycz, "Les nationalistes attendent leur tour".

Tandis que se sont ouvertes, à Genève, des négociations russo-américaines sur la sécurité en Europe, suivies notamment par un sommet Russie-Otan, l'Ukraine se retrouve au centre d'une véritable partie de cartes dans laquelle Moscou comme Washington menacent d'abattre leur meilleur jeu.

Le parcours du syndicat polonais, de la libération du joug soviétique au soutien à Zemmour, à Le Pen et aux thèses de la droite la plus dure, est étrange. Le 1er février 2022, la Confédération européenne des syndicats a lancé une procédure qui pourrait aboutir à son exclusion en 2023. Mais comment en est-on arrivé là ?

Chaque jour, 250 000 voitures viennent de l'extérieur dans la métropole lyonnaise pour des déplacements de moins de 3 km en moyenne, ce qui aggrave la pollution de l'air. Mais en développant des transports publics abordables, un réseau express urbain de vélos et tous les déplacements actifs, Lyon offrira bientôt un nouveau partage de la ville.

Pour les experts internationaux des flux migratoires de cette région, le Vieux Continent ne devrait pas connaître la même vague qu'il y a six ans lors de la crise syrienne.

Après de nombreuses années de négociations, les Soviétiques et les Américains s'accordent sur le lieu et les conditions de construction de l'ambassade des Etats-Unis en URSS. Moscou obtient le contrôle d'une grande majorité des travaux... Washington accepte naïvement. Le bâtiment sera truffé de micros... Un des plus gros fiascos diplomatiques des Etats-Unis.

Le 1er avril 1984, cet ingénieur et membre du Parti communiste roumain est retrouvé mort au pied de la représentation diplomatique de la pire des dictatures de l'Europe de l'Est. Aujourd'hui encore, le mystère reste entier.

Les pays cités en exemple pour leur gestion de la crise sanitaire se retrouvent comme rattrapés par le virus. Chacun à leur manière et dans des proportions différentes. Tour du monde de la nouvelle vague Covid.

Désormais, tous les deux ans, la France aura sa capitale culturelle. Première cité à jouir de cette précieuse exposition médiatique, l'oubliée Villeurbanne, qui n'est pas que la voisine ouvrière de Lyon, entend rehausser son image.

Robert Owen a officialisé ce dont tout le monde se doutait depuis dix ans : le maître du Kremlin a "probablement" accordé son feu vert à l'empoisonnement au polonium, à Londres, d'Alexandre Litvinenko.

Revenus au pouvoir après huit années dans l'opposition, les ultraconservateurs du parti Droit et justice règlent leurs comptes. Une Pologne nationaliste et traditionaliste entend éradiquer l'autre, jugée impie et décadente.

Capitale de la corruption en Ukraine, la "perle de la mer Noire" est en proie à l'avidité de promoteurs sans scrupule. Avec une poignée de militants, Marat Yakupov se bat pour sauver le patrimoine de sa ville.

Mourad a réussi à fuir les persécutions dont sont victimes les homosexuels dans son pays, la Tchétchénie. Arrivé en France, il raconte.

Dans le royaume wahhabite. où les femmes ont l'interdiction formelle de conduire, cette informaticienne a transformé une balade en voiture en un acte émancipateur au retentissement international.

L'ampleur prise par la pandémie révèle en creux le manque de leadership. A quand un Churchill ou un de Gaulle révélés par le corona ?

Au départ déstabilisé par la maladie, Pékin tire désormais son épingle du jeu dans la "diplomatie du masque". Notamment en se rendant incontournable dans la fourniture de matériel sanitaire. En compélement de l'article, un focus sur les relations franco-chinoises à l'aune de la crise sanitaire du Covid-19.

Dernière capitale européenne libérée du joug nazi, le 9 mai 1945, Prague s'est récemment débarrassée de la statue du maréchal Konev, considéré, sous le régime communiste, comme son libérateur. Les staliniens avaient , eux, rayé de l'histoire l'insurrection de Prague, dont les principaux meneurs, communistes compris, furent emprisonnés ou assassinés.

Coup de théâtre à Moscou. Le président Vladimir Poutine vient de changer de Premier ministre. A la place du fidèle mais impopulaire Dmitri Medvedev, voici un parfait inconnu du grand public, le chef de l'administration fiscale... Mikhaïl Michoustine. Pourquoi lui ?

Férue d'ésotérisme, "l'ogresse" polyglotte de Saint-Pétersbourg, Tamara Samsonova, a empoisonné puis dépecé une voisine, avant d'avouer deux autres meurtres. A ce jour, la police n'a toujours pas déterminé le nombre exact de ses victimes.

Alors que leurs armées encerclaient l'Allemagne, Roosevelt, Churchill et Staline fixèrent lors de la conférence de Yalta les nouvelles frontières de l'Europe. Pour les peuples de l'URSS, la paix ne fut pas la fin des souffrances. Staline relança sa politique de terreur et de déportation de masse.

L'ex-patron du groupe pétrolier Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, 56 ans, emprisonné par Vladimir Poutine pendant dix ans et libéré en 2013, vit depuis 2015 à Londres. Il porte un jugement acerbe sur la situation de son pays, à l'heure où les électeurs sont appelés à se prononcer sur une réforme permettant au président russe de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2036.

La vague de contestation du Printemps 1968 a gagné les étudiants tchèques, slovaques ou polonais. A Varsovie, le pouvoir communiste leur répond par une violente campagne antisémite. A Prague, le PC engage des réformes, mais l'intervention militaire de l'URSS, dans la nuit du 20 au 21 août, douchera durablement tout espoir de changement.

Le suffrage universel vaut -il quitus ? Après dix-huit ans de pouvoir, le président russe entame son quatrième mandat. En France, son bilan divise Pierre Lévy et Françoise Thom.

Le suffrage universel vaut -il quitus ? Après dix-huit ans de pouvoir, le président russe entame son quatrième mandat. En France, son bilan divise Pierre Lévy et Françoise Thom.

La réélection de Vladimir Poutine n'est qu'une formalité, celle Viktor Orban, en Hongrie, au mois d'avril aussi. En Turquie, Erdogan est plébiscité, tout comme Al-Sissi en Egypte... Ils ont beau piétiner les libertés et faire peur à l'Occident, leurs peuples les soutiennent. Sommaire. Ces despotes adorés. Pourquoi la Crimée plébiscite Poutine. Erdogan, le président Djihadiste chéri. Egypte : Sissi ou le chaos. Hongrie : Orban et l'hypnose du peuple. "La quête identitaire est un puissant carburant mobilisateur" (Frédéric Encel, docteur HDR en géopolitique).

Lancée fin décembre 2017, la version française de Russia Today (RT), une chaîne financée par le Kremlin qui se veut "alternative au mainstream occidental", entend contrer la russophobie supposée des médias occidentaux. Entre fantasme et réalité, clichés et préjugés, enquête sur un terme très en vogue, mais pour le moins galvaudé...

Arguant d'un imaginaire complot ourdi depuis l'étranger pour mettre en difficulté le parti au pouvoir Droit et justice (PiS), des ministres polonais s'attaquent à la figure de Lech Walesa en manipulant la mémoire nationale.

Pourra-t-on un jour remonter le temps et se baigner au pied des rampes de la Seine, comme c'était le cas jusque dans les années 50 ? En présentant la candidature de Paris aux JO de 2024, Anne Hidalgo a promis de relever ce défi.

La 16e édition de la Nuit blanche aura lieu du 7 au 8 octobre. Partout, on vante cet événement artistique gratuit... Qui sert de cache-misère, car le reste de l'année la culture est très chère. Donc excluante. De quoi noircir cette si vertueuse manifestation...

De lois indignes en provocations, le parti nationaliste PiS au pouvoir récrit l'histoire du pays. Et réveille xénophobie et antisémitisme. Au risque de mettre la Pologne au ban du monde.