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Nous avons trouvé 28 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

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Salué dès ses premiers films par notre revue, le réalisateur de "Sideways" (2004) et de "The Descendants" (2011) excelle à raconter l'histoire des États-Unis par le prisme de personnages dont l'apparente banalité est transfigurée par les rencontres et les expériences. "Winter Break" ne déroge pas à un classicisme faussement confortable, voilant - pour mieux la découvrir - la solitude d'êtres désorientés et rongés par le secret dont le compagnonnage avec l'autre est une planche de salut.
Numéros de page :
pp.20-26

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Date parution pério
2023-10-01
Qu'ont en commun les deux projets ? Leur fière volonté de peindre l'époque roumaine. "La fin du monde", provoque le titre à rallonge de Radu Jude, d'une splendide ironie. L'année 2020, énonce "MMXX", dont la graphie romaine majestueuse sera vite contredite. C'est-à-dire, pour chacun, un pays qui s'est occidentalisé mais libéralisé, embourgeoisé mais vassalisé, qui s'est confiné, masqué, déconfiné et tout le tralala, mais qui va mal.
Numéros de page :
pp.46-47

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Date parution pério
2023-09-01
Au printemps 1976, Pierre Goldman, activiste d'extrême gauche qui a dérivé vers le banditisme, comparaît devant les assises d'Amiens pour le meurtre de deux pharmaciennes qu'il nie avoir commis. Pour la troisième fois de sa carrière après "Roberto Succo" (2001) et "Vie sauvage" (2014), Cédric Kahn tire un récit de faits authentiques. Pour la première fois, il signe un film d'époque, présenté à Cannes en ouverture de la dernière Quinzaine des cinéastes.
Numéros de page :
pp.12-19

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Date parution pério
2023-09-01
Le cinéma français est en chemin vers la parité. Lentement. Cela a commencé il y a déjà longtemps avec Alice Guy, Germaine Dulac, Jacqueline Audry et puis Agnès Varda, à qui "Positif" consacra, pour la sortie de" Cléo de 5 à 7", sa couverture et vingt-neuf pages intérieures (no 44, mars 1962). Jusqu’à sa disparition en 2003, notre consœur et amie Françoise Audé, pionnière de la critique féministe, répertoriait scrupuleusement les films réalisés par des femmes dans ses petits cahiers ("Cinéma d'elles 1981-2001 : situation des cinéastes femmes dans le cinéma français", 2002).
Numéros de page :
pp.86-94, 96-98, 100-108, 110-111

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Date parution pério
2023-01-01
Quatre ans après "3 Billboards, les panneaux de la vengeance", "Americana" rageuse et drôle qui avait fait la couverture de notre revue (no 683, janvier 2018) et valu à Frances McDormand l'Oscar de la meilleure actrice, Martin Mc Donagh surprend de nouveau avec "Les Banshees d'Inisherin", inclassable thriller ironique qui croise" L'Homme tranquille" de John Ford (1952) avec l'univers des frères Coen.
Numéros de page :
pp.6-13

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Auteurs
Date parution pério
2020-09-01
"J'aime juste raconter des histoires". Cette simple phrase décrit sûrement ce qui caractérise le mieux Henry King, et la manière dont il a été perçu. Elle explique aussi en partie qu'aujourd'hui, il ne soit pas considéré comme un des plus grands cinéastes hollywoodiens, au même titre que Raoul Walsh (pour ne citer qu'une référence). On voit en lui un réalisateur commercial plutôt qu'un artiste : distinction inopérante dans le cinéma d'un pays comme les Etats-Unis où, bien plus qu'ailleurs, l'économie a formé les structures.
Numéros de page :
pp.80-87

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Auteurs
Date parution pério
2020-11-01
Il faut saluer le courage et la ténacité du directeur de la Mostra, Alberto Barbera, du président de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto, et de leur équipe, d'avoir réussi à maintenir la 77e édition de ce grand festival international de cinéma en période de pandémie, après les annulations de Canne et de Locarno.
Numéros de page :
pp.30-38

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Date parution pério
2020-12-01
Avec "Les 2 Alfred", Bruno Podalydès consolide un style et une œuvre épris de fantaisie et de sens du rythme, de dialogues savoureux et de gags potaches . C'est aussi une comédie sentimentale pleine de talent. Le film synthétise enfin des tendances fortes de la comédie contemporaine à la française. Après "Effacer l'historique" de Benoît Delépine et Gustave Kervern (voir no 715, p. 22), puis "Adieu les cons" d'Albert Dupontel (voir no 716, p.
Numéros de page :
pp.86-111

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Date parution pério
2021-03-01
En trois films, Chloé Zhao s'est imposée comme l'un des peintres les plus fins de l'Amérique contemporaine, aux côtés de Jeff Nichols ou de Debra Granik. Elle n'est pas née dans l'Arkansas ou le Massachusetts, pourtant, mais à Pékin, en 1982, et possède toujours la nationalité chinoise.
Numéros de page :
pp.6-12

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Ils sont jeunes, si mignons, l'un comme l'autre. La jeune fille s'introduit par la fenêtre dans la chambre d'un rocker. Il a la larme à l'oeil, le joli garçon, parce que sa guitare a le manche brisé. Elle lui prête la sienne, il lui chante une ritournelle ("Retiens la nuit") dans une cuisine puis ils se câlinent, c'est insouciant, parfaitement inconséquent. Elle, c'est Catherine Deneuve, lui, c'est Johnny Hallyday, et l'on est dans le sketch réalisé par Marc Allégret du film collectif "Les Parisiennes", en 1962.
Numéros de page :
pp.71-73

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Avec son estrade et ses chaises, on dirait un théâtre. Avec son tableau noir, elle figure un cinéma. Seul en scène dans la salle de classe, le professeur y fait face à des élèves venus pour apprendre, désobéir, expérimenter, grandir, s'abriter des maux du monde ou les répercuter. Des « moutonssss » de Louis Jouvet dans "Topaze" (Louis Gasnier, 1933) à la saga "Harry Potter", de la Kirghüzie d'Andreï Kontchalovski ("Le Premier Maître", 1965) aux "Sous-doués" (Claude Zidi, 1980), le cinéma s'est beaucoup plu à retourner à l'école.
Numéros de page :
pp.90-92, 94-102, 104-112

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Auteurs
Dix-huit mois après "La Prière", Cédric Kahn déroute de nouveau avec "Fête de famille", film inclassable qui tient à la fois de la comédie de groupe et de l'autoportrait pudique, de la satire sociale mordante et du mélodrame déchirant. On se croirait parfois chez Pialat, maître évident, pour la violence des affects et pour la justesse absolue de ton, mais un Pialat apaisé qui ne répugnerait pas ici à un gag désopilant, là à un envol lyrique sur fond de Chopin.
Numéros de page :
pp.6-12

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Auteurs
"Transit Palace" (2000) parlait d'exil, "My Summer of Love" (2004) de passion amoureuse, "Ida" (2013) de la Pologne communiste et de musique... En 88 minutes sombres et éclatantes, "Cold War", prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, réunit tous les thèmes qui hantent et enflamment l'oeuvre de Pawel Pawlikowski. Remarqué par "Positif" dès son premier film de fiction ("The Stringer", voir no 449-450, Cannes 1998), le cinéaste nous accorde ici un troisième entretien, à la fois intime et détaillé quant à ses méthodes d'écriture et de tournage iconoclastes.
Numéros de page :
pp.6-8, 10-14

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A la télévision italienne, un criminel extradé du Brésil descend la passerelle d'un avion, encadré de deux policiers. Dans le flou lointain de la vidéo striée, une couverture masque ses deux mains, jointes devant lui. Aux infos, le commentateur déclare Tommaso Buscetta menotté. Mais il se trompe. Parce que Buscetta n'a nulle intention de s'enfuir, la police italienne ne l'a pas entravé. Le plaid jeté sur ses bras n'est là que pour en donner l'illusion aux caméras. La couverture sert... de couverture. Sommaire. De sa belle mort, critique du film.
Numéros de page :
pp.90-96

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Un polar féministe ? Une fable sociale sur le statut des minorités ? Un conte nordique ? "Border" ("Grans") a le mérite rare de dérouter son spectateur presque à chaque scène. Plonger dans les eaux froides du film, c'est entrer dans une zone de trouble sensoriel, de fusion charnelle avec la nature et de perturbation sexuelle qui a valu à ce deuxième long métrage d'un cinéaste iranien installé entre Suède et Danemark le prix Un certain regard au dernier festival de Cannes. Notre rencontre avec Ali Abbasi fut elle aussi surprenante.
Numéros de page :
pp.12-19

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Retrouvant le XVIIIe siècle depuis "Les Adieux à la reine" (2012), Benoit Jacquot propose avec "Dernier Amour" une nouvelle vision de Casanova à travers un épisode spécifique de ses multiples aventures sentimentales, tiré d'"Histoire de ma vie". Son nouveau film d'époque, par bien des points un de ses plus personnels, démontre à nouveau une formidable connaissance du siècle classique et son goût pour les conséquences de l'amour.
Numéros de page :
pp.14-21

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Dans une gare de fret, au bout de New York, le corps d'un docker, blessé, gît dans les bras d'un ami. Dans un film hollywoodien, deux hommes ne se tiennent jamais si près ni si tendrement. Des mots urgents s'échangent, une main agrippe une épaule, pour retenir la vie qui voudrait s'échapper. Ils sont en sueur, tête contre tête, et une bouche effleure des boucles crépues, car l'un de ces hommes est blanc, l'autre noir. Dans une production MGM de 1957, normalement, ce plan était impossible. Il rend à lui seul fascinant le tout premier film, si méconnu, de Martin Ritt. Méconnu même...
Numéros de page :
pp.76-77

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Les six premiers films de Hong Sang-soo, du "Jour où le cochon est tombé dans le puits" (1996) à "Conte de cinéma" (2005), comportent vingt-six scènes de sexe. Crues et cruelles, vides et répétitives, creuses et laconiques, elles forment un empilement anti-érotique unique dans l'histoire du cinéma. Parce qu'elles sont tristes ? Oh oui... Mais pour un geste maladroit, pour un son qui échappe à une gorge, pour un accessoire qui traîne là, elles sont aussi infiniment belles.
Numéros de page :
pp.106-108

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Nulle image filmée n'est entrée dans la mythologie de Mai 68 : des photos, des slogans, des sons radiophoniques ou des interventions télévisées, oui ; mais aucun plan de cinéma indiscutable, qu'il soit documentaire("Le Joli Mois de mai", conçu par le collectif ARC, "Grands Soirs et Petits Matins", de William Klein) ou fictionnel. Il faut attendre juin, quitter le centre de Paris, repartir au turbin pour qu'une image filmée s'impose ("La Reprise du travail aux usines Wonder").
Numéros de page :
pp.94-115

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"Le Fidèle" déferle en un torrent de cinéma de deux heures. Bien que numérique, l'image ouvragée par le chef opérateur Nicolas Karakatsanis, complice de Michaël R. Roskam depuis "Bullhead", a de la chair, de la profondeur, de la densité, si palpable qu'on pourrait presque la saisir entre les doigts.
Numéros de page :
pp.48-49

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Adrian Sitaru, réalisateur roumain, dresse un parallèle entre prostitution et journalisme à travers la rencontre d'un fixeur, personnel d'appoint pour les équipes de reportage étrangères en charge des rendez-vous, de la traduction, des arrangements pratiques et matériels et d'une prostituée dans la Roumanie d'aujourd'hui.
Numéros de page :
p.42

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Bulletin : Positif 732
Date parution pério
2022-01-31
A l'époque, on n'avait pas encore inventé que la planète nous voulait du bien, qu'il fallait le lui rendre, que nous avions une sainte croisade à mener, nous, les bourgeoisies éclairées, pour sauver trois cailloux, de la flotte et deux plantes. Non, le monde, en ce temps-là, ne servait à rien. Il se vautrait dans sa cosmique inutilité, moderne et coquet, n'attendant, paisible, qu'une seule chose : notre mort, individuelle et collective. C'est en juillet 1968 que Marco Ferreri tourne à Rome "Dillinger est mort". Le joli mai parisien a éteint tout espoir révolutionnaire.
Numéros de page :
pp.88-89

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Bulletin : Positif 741
Date parution pério
2022-11-01
Quels films subsisteront de la 79e Mostra, ce vaste cimetière liquide d'images bruissantes qui jaillissent, clapotent, disparaissent de l'écran aussitôt que vues ? Le palmarès officiel, c'est sa fonction, désigne quelques mausolées remarquables.
Numéros de page :
pp.32-39

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Bulletin : Positif 742
Date parution pério
2022-12-01
Au dernier plan de "La Grande Bouffe" hurlent des chiens. C'est une étymologique profession de foi cynique que livre Marco Ferreri au terme de son film le plus célèbre. Pour le Diogène du cinéma, l'homme erre tel un chien (kunos, en grec) dans un monde sans idéal, avec pour seul but la satisfaction malaisée de ses désirs et pour seul avenir la dissolution dans le rien. Son oeuvre ne capte que des lambeaux de désamour et de vide sur un torchon tendu aux quatre coins qu'on nomme l'écran. Alors oui, Ferreri provoque et exagère, dérange et rebute.
Numéros de page :
pp.90-94, 96-111

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Bulletin : Positif 740
Date parution pério
2022-10-01
La boxe, oui ... Mais le football, non. Il n'y aurait pas de bon film consacré au ballon rond, paraît-il. Pourtant, si l'on songe aux joyeux dribbles en soutane de Nanni Moretti dans "La messe est finie" (1985) ou à l'émouvant match sans ballon dans "Timbuktu" (Abderrahmane Sissako, 2014), football et cinéma s'associent magnifiquement. C'est dans cette direction transversale et inattendue que nous avons construit ce dossier, un mois avant la 22e Coupe du monde, dont la finale, le 18 décembre 2022, sera, comme tous les quatre ans, l'événement filmé le plus vu sur notre planète.
Numéros de page :
pp.88-92, 94-96, 98-111

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Bulletin : Positif 736
Date parution pério
2022-06-01
Pourquoi les gens font-ils l'amour à l'écran ? Pour qu'on voie comme ils s'aiment. Pour qu'on contemple les acteurs nus. Mais il se passe quoi, dans ces scènes de lit ? Souvent, pas grand-chose. C'est comme les poursuites en voiture. On sait les bolides pas si rapides, la route balisée, que le héros va s'échapper, on savoure quand même les pirouettes et les carrosseries froissées. Mais l'action, dans le fond, n'a presque pas avancé. Les deux longues étreintes d'"All Eyes Off Me", intimes et gênantes, contredisent ce lieu commun.
Numéros de page :
pp.34-35
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Une plongée dans l'histoire des jeux Olympiques à travers des informations et des anecdotes insolites, en prévision de l'édition 2024 de cet événement sportif en France. ©Electre 2024
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1 vol. (208 p.) : illustrations en noir et en couleur : 29 x 21 cm
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Date parution pério
2023-03-01
Les films de François Ozon se suivent... et ne se ressemblent pas ! On sent pourtant dans sa filmographie une brillante alternance entre réalisme et théâtralité, entre drame et fantaisie. Avec "Mon crime", il exhume l'une de ces pièces du boulevard de l'entredeux- guerres qu'Alain Resnais chérissait aussi (de "Mélo" à "Pas sur la bouche"). Celle-ci, ponctuée "Mon crime !"... , signée Louis Verneuil et Georges Berr, créée en 1934 avec Edwige Feuillère, se référait à des faits divers dont l'opinion publique était friande, sur les femmes criminelles.
Numéros de page :
pp.20-26