Le 1er juillet 2021, une nouvelle réglementation change les règles fiscales de l'e-commerce en Europe. Parmi les mesures, la collecte de la TVA par les places de marché et la mise en place d'un guichet unique pour simplifier les démarches administratives. Etat des lieux.

En quelques années, le nombre de solutions proposant la livraison de courses alimentaires à domicile en moins de trente minutes a explosé. De nouveaux acteurs s'installent et animent à un marché qui n'existe quasiment pas encore en France. Mais le potentiel de développement est énorme, d'où les investissements colossaux. Le modèle le plus évident est celui des pure players maîtrisant une large offre. Mais d'autres modèles peuvent coexister. Le point. Quelques données chiffrées.

Avec la poursuite du développement de la vente en ligne, l'exigence des consommateurs en matière de livraison du dernier kilomètre s'intensifie. Le marché est estimé à 39,5 milliards de dollars à l'échelle mondiale en 2020 et est amené à fortement croître dans les prochaines années. Dans ce cadre, les distributeurs et les e-commerçants sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le partenariat avec dans l'idée de mutualiser leurs compétences afin de réduire des coûts onéreux liés au dernier kilomètre. En ligne de mire : la satisfaction client. Détails. Données chiffrées.

Mettre en route sa place de marché n'est pas évident, même pour un spécialiste du web. Au printemps 2020, l'entreprise française Greenweez, site d'e-commerce de produits bio, s'est lancée dans l'aventure en étant accompagnée de Mirakl, un spécialiste des marketplaces, afin d'étoffer son catalogue et d'atteindre les 100 000 références d'ici la fin 2021.

Le pure player alimentaire néerlandais Picnic a officialisé son lancement en France, à Valenciennes (Nord), en mai 2021. Un nouveau marché à conquérir pour le groupe qui a réalisé un CA de 500 millions d'euros en 2020, implanté aux Pays-Bas et en Allemagne. Reportage au sein de sa première plate-forme d'éclatement à Anzin. Données chiffrées.

Face au reconfinement de la fin d'année 2020, les petits commerçants français sont encouragés à se digitaliser afin de poursuivre leur activité. Des plateformes spécialisées dans l'e-commerce proposent d'accompagner ces commerces pour mettre en place leur propre site de vente, promouvoir leurs produits en ligne et se faire connaître des internautes. Dans les faits, un tel chantier s'avère pourtant extrêmement chronophage pour les commerçants. Référencer son catalogue se révèle long.

En 2019, pour la première fois, le CA généré par l'e-commerce en France a dépassé les 100 milliards d'euros grâce à une hausse de 11,6%. Le panier moyen était de 59 euros contre 91 euros en 2009, avec 43 achats par an contre 38 en 2018. 71% des e-commerçants possèdent également une boutique physique, tandis que 22% des pure players souhaitent ouvrir un point de vente physique. En 2020, la croissance du e-commerce français devrait se calmer (+11,5%), mais son CA devrait tout de même atteindre 115,2 milliards d'euros. Graphiques. Données chiffrées.

Interrogés par LSA concernant les perspectives du secteur, les experts du retail décrivent, début 2020, un commerce en pleine mutation alors que l'hyper-consommation semble sur le point de perdre fin dans la filière de la grande distribution. Les professionnels prédisent une distribution à la fois responsable et technologique. Parmi les grandes tendances donc : le commerce responsable et le digital, avec une hybridation entre physique et digital, sans oublier la compétence pour apporter de la valeur dans les services aux clients. Explications et détails, avec paroles d'experts.

En déclin depuis 2017 après une période d'hypercroissance, le site français de ventes événementielles Showroomprivé a payé les pots cassés en 2019, terminant l'année avec une perte de 70 millions d'euros et plusieurs fermetures de sites en Angleterre, en Allemagne et en Pologne. L'entreprise a alors entrepris un travail de fond pour réduire ses coûts, abaisser son seuil de rentabilité et améliorer sa logistique. La crise de Covid-19, au printemps 2020, lui a permis d'observer une hausse de ses ventes et de renouer plus vite que prévu avec la croissance, +19 % au deuxième trimestre.

Boosté par le confinement du printemps 2020 lié à la pandémie de Covid-19, l'e-commerce a généré en France 25,9 milliards d'euros au deuxième trimestre 2020, soit une hausse de 5,3%, selon la Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance. Si ce score est en retrait par rapport à la même période en 2019, il cache une situation très contrastée directement liée à la conjoncture exceptionnelle. La crise sanitaire a dopé les ventes des biens physiques sur le web et l'activité des enseignes multicanales.

En septembre 2020, le géant américain du e-commerce a ouvert deux concepts avec entrepôt intégré aux Etats-Unis. Le groupe souhaite également transformer d'anciens magasins en "dark stores". Le principe de ces magasins invisibles ? Un entrepôt dans lequel les employés, "les pickers", arpentent les allées à la place de l’ancien client de supermarché pour lui préparer sa commande. La tendance pourrait bien gagner la France, alors que les hypermarchés accueillent déjà des entrepôts de préparation pour les drives. Des initiatives émergent. Détails.

L'e-commerce est de plus en plus important dans le domaine de la petfood en France en 2020. Il représente 12% des parts d'un marché qui s'élève à 3,3 milliards d'euros, soit 460 millions d'euros. Si l'allemand Zooplus (200 millions d'euros de CA en France) domine le segment, d'autres acteurs affichent leurs ambitions. Amazon veut démarcher les marques qui ne sont pas présentes en ligne, Croquetteland mise sur l'omnicanalité, Maxi Zoo veut ouvrir son propre site web et Tomojo parie sur une alimentation à base d'insectes. Quelques données chiffrées.

Fondé en 2015, le pure player néerlandais affiche une croissance continue et déploie ses services aux Pays-Bas et en Allemagne. Au moyen d'un modèle innovant et d'une gestion maîtrisée de ses coûts, il pourrait bien à terme s'imposer en Europe.

En France, plusieurs enseignes physiques se sont alliées à Amazon, et ont ainsi suscité des critiques de la part de la concurrence. Parmi elles figurent Casino/Monoprix, Match, E.Leclerc, Intermarché, G20, Truffaut, Bio c'Bon, Lavinia. L'alliance peut prendre plusieurs formes : intégrer des casiers Amazon dans le point de vente, commercialiser ses produits via Amazon Prime Now, ou encore développer des corners de marque Amazon. L'alliance avec le géant permet alors d'augmenter le trafic, de renforcer l'offre servicielle, et de se moderniser en accélérant leur transformation numérique.

Dans une interview, Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d'Etat du numérique, désormais à la tête de Terra Numerata, cellule de conseil stratégique du cabinet Roland Berger, livre son regard sur le commerce vocal, les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), la bulle technologique et l'avenir de la French Tech, marquée par une vague de levée de fonds. Analyse. Pas de chiffres.

Avec 60 % du marché en ligne de la mode d'occasion sous son aile et un total de transaction estimé entre 700 et 800 millions d'euros par an, le site d'origine lituanienne Vinted a définitivement percé en France en 2019. Ses efforts de communication, avec 60 millions d'euros investis en publicité au premier semestre 2019 d'après Kantar, participent à accroître sa renommée et à renforcer son image de marque dans l'Hexagone. Les distributeurs traditionnels de vêtements doivent-ils s'inquiéter de la place prise par ce nouveau poids lourd ?

4 milliards d'euros de volume d'affaires d'ici la fin 2019 : c'est l'objectif visé par Jacques-Antoine Granjon, l'emblématique dirigeant de la société française Veepee (ex-Vente privée), pionnière des ventes événementielles en ligne, au CA de 3,7 mds EUR en 2018. Dans une interview, il fait le point sur l'activité du pure player et évoque ses ambitions et les perspectives de développement de l'entreprise. Entre open innovation et acquisitions à l'international, Veepee se transforme pour assurer son avenir à long terme. Détails et données chiffrées.

Bucarest, la capitale roumaine, est devenue une zone de tests grandeur nature du paiement biométrique en magasin. Depuis fin 2018, les groupes de grande distribution français Auchan Retail et Carrefour y expérimentent ces technologies sur leurs lignes de caisses, en vue d'un déploiement prochain en France. D'ici à 2021, c'est près de 18 milliards d'euros de transactions biométriques qui devraient être effectuées dans le monde, selon une étude Juniper Research. Détails. Peu de chiffres.

La plateforme d'e-commerce Loop (sous le giron de l'entreprise américaine TerraCycle), reposant sur l'économie circulaire, a officiellement été lancée à Paris, en mai 2019, avec l'ouverture du portail maboutiqueloop.fr. Elle vise à réduire le recours aux emballages à usage unique grâce à un système de consigne. A partir d'octobre, cette initiative sera intégrée à Carrefour Livré chez vous, le service de livraison des grandes surfaces Carrefour, et utilisera les infrastructures logistiques de l'enseigne. Explications et détails. Pas de chiffres.

Inventé en 2000, le drive a connu son apogée durant le confinement du printemps 2020 lié à la pandémie de Covid-19. Selon les dernières données de LSA Expert arrêtées à début octobre 2020, on compte désormais 4100 drives en France, après 185 nouvelles unités créées dans l'Hexagone depuis janvier. La crise sanitaire a néanmoins généré de nombreuses ruptures et un mouvement d'optimisation des assortiments. Revue de détails des pistes de développement pour enrichir l'offre. Données chiffrées.

L'enseigne de prêt-à-porter La Redoute (875 millions d'euros de CA en 2019), rachetée par la chaine française de grands magasins Galeries Lafayette en 2018 et prise de participation prévue à 100% pour 2021, a pour objectif le milliard d'euros de CA d'ici à 2021. Pour atteindre ce but, le groupe français mise sur le commerce électronique, l'ouverture de nouveaux points de vente et ses activités à l'international. Données chiffrées. Détails.

Depuis le début de reconfinement, fin octobre 2020, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le gouvernement incite fortement à recourir au "retrait des commandes". Zoom sur les cinq bonne pratiques des magasins pour mettre en place un service de click & collect : disposer de son site e-commerce ; mobiliser l'ensemble du personnel ; privilégier le stock en magasin ; tenir ses promesses ; rémunérer efficacement la commande. Pas de chiffres.

La plate-forme italienne d'e-commerce alimentaire Everli (ex-Supermercato 24) s'est lancée en février 2021 à Lyon. Ce nouveau service de préparation et de livraison par des tiers pourrait intéresser les distributeurs hexagonaux, même si le modèle pose question. Le principe d'Everli ? Les consommateurs commandent sur le site et choisissent le magasin où les courses seront faites dans une liste proposée en fonction des accords noués localement. Des particuliers livreurs font les courses à la place des clients et les livrent dans la journée. Détails.

La crise de Covid-19 a évidemment été le principal sujet de discussion du Retail's Big Show 2021, qui a réuni les grands distributeurs américains en début d'année. Chacun est revenu sur la stratégie d'adaptation mise en place, l'accélération sur l'e-commerce et l'avènement du multicanal via le drive ou le click & collect. Focus rapide sur 4 tendances mondiales de cette année, 4 stratégies exemplaires déployées (Lululemon, Walmart, Bed Bath & Beyond, Burberry) et 4 technologies à suivre. Détails. Pas de chiffres.

Pris entre l'explosion des ventes de produits, +32 %, et le net recul des ventes de services et voyages, -10 %, l'e-commerce français finit tout de même 2020 en croissance, +8,5 % à 112 milliards d'euros. La crise de Covid-19 aura bousculé le marché, qui a vu son rythme de progression légèrement baisser par rapport aux exercices précédents.

Lancée en 2016, Joom s'est construit une solide réputation en seulement cinq ans. La place de marché russe, basée en Lettonie et principalement orientée sur le mobile, recense plus de 380 millions de téléchargements dans le monde, dont 120 millions en Europe, l'un des marchés dont elle fait un objectif phare. Joom veut se démarquer grâce à son offre très large et des prix bas, obtenus en mettant en relation les clients avec des vendeurs étrangers et des produits sortis d'usine. Surtout, le site compte sur sa logistique pour rattraper son retard sur les leaders du marché.

Le spécialiste français de la vente en ligne Cdiscount a vu son CA 2020 progresser de seulement 1,4% et pourtant l'année a confirmé son changement de modèle. L'entreprise a amélioré sa rentabilité avec un Ebitda passant à 133 millions d'euros, et les ventes de sa place de marché ont progressé de 22%. En 2021, Cdiscount va lancer sa filiale dédiée à la conception de marketplaces BtoB qui comprend une brique technologique mais aussi logistique et l'accès aux produits.