L'année 2019 s'avère compliquée pour les loisirs créatifs, en recul de 12 % en France entre janvier et septembre 2019. L'essoufflement du slime, des coloriages zen pour adultes, et le dynamisme des jouets collectionnables qui leur grignotent des parts sont autant de points qui ne jouent pas en leur faveur. Pourtant, les spécialistes du rayon ne se montrent pas si inquiets que ça étant donné les dernières années très positives, qui avaient porté les loisirs créatifs à des niveaux historiquement très haut, 261 millions d'euros en 2018 au sein des jeux et jouets.

Après un exercice 2018 houleux, terminé à -5 % et 3,4 milliards d'euros de CA, le marché français du jouet espère rebondir en 2019. La période de Noël va une nouvelle fois s'avérer déterminante pour savoir si les spécialistes ont trouvé les solutions pour se relancer. La création d'un groupement d'intérêt économique entre les principaux acteurs français (JouéClub, King Jouet, PicWicToys, La Grande Récré, Jouets Sajou), afin de mutualiser les achats et d'être une plus grande force de négociation auprès des fabricants, constitue déjà un signe fort.

Le marché de la panification a profité du confinement du printemps 2020 pour enregistrer des records de vente. Il a affiché une croissance moyenne de près de 27 % pendant ces semaines, avec des chiffres en hausse pour tous les segments : pain de mie, pain de table, toasts, etc. Les fabricants ont été obligés de réorganiser leur production pour répondre à la demande. Les lancements de nouveaux produits ont été repoussés pour se concentrer sur les références traditionnelles, très demandées.

Le confinement lié au Covid-19 a permis aux familles françaises de se rapprocher. Les activités avec les enfants étaient plus nombreuses et ont poussé leurs parents à l'achat. Les ventes de produits alimentaires pour enfants ont progressé de 14% pendant la période. Les ventes de jeux de sociétés, La Bonne Paye, Monopoly ou Uno en tête, ont également explosé. Graphiques. Quelques données chiffrées.

Trois ans après la loi Garot contre le gaspillage alimentaire, un projet de loi luttant contre celui des produits non alimentaires sera présenté le 3 juillet 2019 devant le Conseil des ministres. Ses 15 articles concernent les fabricants et les distributeurs de secteurs tels que ceux du bricolage, des jouets ou encore des articles de sport. Au-delà du seul recyclage, ils visent à promouvoir les "3R", c'est-à-dire à recycler, réemployer et réutiliser. La destruction des invendus sera donc interdite. Cependant, les professionnels sont perplexes.

Leader de l'alimentation infantile en France et troisième sur l'alimentation infantile bio, le groupe français Blédina est présent sur ce second segment depuis 2018. Malgré le caractère porteur de ce dernier, il ne souhaite pas s'y cantonner et multiplie les initiatives en dehors du bio. Blédina prône ainsi le fait-maison, avec de nouvelles gammes de produits dédiés, défend une meilleure traçabilité des matières premières utilisées et accompagne les agriculteurs dans l'adoption de pratiques plus durables.

Après un exercice 2018 cauchemardesque fini à -4 %, le marché français du jouet a connu des jours meilleurs au premier semestre 2019. Il repart à la hausse, +0,5 % à 964,4 millions d'euros de CA. Le second semestre, avec la période de Noël, va toutefois rester décisif pour confirmer ce regain, notamment du côté des distributeurs spécialisés. Plusieurs stratégies émergent déjà, comme le déploiement de corners aux Galeries Lafayette pour La Grande Récré, ou la rénovation des points et aussi du site web pour Picwic.

Les années 2017 et 2018 ont marquées par le recul des licences sur le marché français des jeux et jouets, mais l'année 2019 s'annonce meilleure. Des blockbusters sont prévus, ainsi que de nombreux anniversaires, parmi lesquels ceux de Barbie et de Batman. Des marques seront également issues du digital et du secteur du jeu vidéo, comme Fortnite par exemple. Données chiffrées : CA des licences et produits dérivés de 5,3 milliards d'euros en 2017 selon Licensing International ; le marché des jeux et jouets sous licence a enregistré un CA de 714 millions d'euros, en baisse de 7% selon NPD Group.

Le marché de la nutrition infantile (lait et alimentation diversifiée), en déclin de -1,1% et de -3% en volume en cumul annuel mobile (CAM) à mai 2019 en hypermarchés, supermarchés, drive, enseignes à dominante marques propres (EDMP) et magasins de proximité, est en train de se réinventer. Les volumes totaux diminuent en subissant le repli de la natalité et la confiance a été entachée par l'affaire du lait contaminé à la salmonelle de Lactalis.

Grâce aux achats de dernières minutes avant Noël, le marché français du jouet a pu terminer l'année 2019 à l'équilibre avec un CA de 3,5 milliards d'euros. L'année a été chahutée par les grèves et une distribution en mutation, après les difficultés des enseignes La Grande Récré et Toy'R'Us en 2018 (une année affichant une baisse de 4%). Plusieurs phénomènes négatifs perturbent le secteur, dont la baisse de la natalité, la saisonnalité et la mutation de la distribution.

Après une année stable en 2018, la rentrée des classes de 2018 (juillet à fin septembre) s'est soldée par une baisse en valeur de 1% pour le marché français de l'écriture (papeterie et articles d'écriture), dans les circuits de la grande distribution, selon GfK. Les parents acheteurs se dirigent vers des achats plus raisonnés. Mais ils sont plus enclins à se faire plaisir avec des produits de meilleure qualité, de marque ou avec des coloris originaux. Détails et données chiffrées.

Embarquée dans une procédure de réorganisation judiciaire depuis mai 2020, l'enseigne belge de jouets Maxi Toys a été rachetée en août par son concurrent français King Jouet. Cette reprise va permettre de conserver 800 emplois sur 1200 et 115 magasins sur les 155 que compte Maxi Toys. Cette acquisition doit déboucher sur la création de synergies entre les deux groupes, en termes de logistique, d'offre et de digital. King Jouet a déjà annoncé son intention d'investir 50 millions d'euros d'ici 2024 dans Maxi Toys afin de mettre en place ces synergies tout en modernisant son parc de magasins.

En quatre mois, le marché français du jouet a rattrapé 80 % des pertes liées au confinement du printemps 2020. Entre mai et août, son CA a progressé de 15 % par rapport à la même période l'année précédente. Ces résultats très positifs sont notamment dus à la forte dynamique de plusieurs segments phares du secteur comme les jouets d'imitation, +38 %, éducatifs, +36 %, premier âge, +22 %, les poupées, +23 %, ou les jeux de société et puzzles, +17 %. Les consommateurs veulent profiter après une période délicate, récompenser leurs enfants, ou rattraper les anniversaires passés.

La crise sanitaire du Covid-19 a boosté le chiffre d'affaires de certains secteurs français liés à la maison : la micro-informatique (+13% sur janvier-août 2020 contre janvier-août 2019), le bricolage, (+13% entre août 2019 et août 2020), l'ameublement et la déco (+13,7% entre août 2019 et août 2020), les jeux (+34% entre le 01/01 et le 20/09/2020 contre la même période en 2019), le vélo (+13% au deuxième trimestre 2020 contre 2019).

Le marché du jouet a connu une baisse majeure de son CA entre janvier et fin septembre 2020 (-4% par rapport à 2020), tendance surtout liée au confinement du printemps 2020 car entre mi-mai et fin septembre 2020, son CA était nettement à la hausse (+6%). Les marques misent sur les loisirs créatifs à succès tels que le modelage (+20% de ventes depuis début 2020) ou encore le coloriage (+13% de CA entre janvier et août 2020), à l'inverse de l'édition (-6% entre janvier et fin août 2020). Détails.

Dans un contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, la réouverture des magasins début décembre 2020 sera accompagnée de multiples mesures sanitaires que ce soit en amont ou pendant les courses : aménagement de l'espace et des horaires, gestion des clients, conditions d'accès au magasin. Quelques données chiffrées.

Créée en 1862 à New York, FAO Schwarz ouvre son premier magasin en France. Opéré par l'italien PRG Retail Group, il est situé au sein des Galeries Lafayette Haussmann. Un écrin idéal pour une marque iconique. Données chiffrées. Détails.

La promesse du "tout sous le même toit" des fondateurs de l'hypermarché a pris du plomb dans l'aile avec l'offensive des spécialistes, puis de l'e-commerce. Néanmoins, l'offre reste l'atout clé de ces magasins. Sommaire. Mieux sous le même toit. Hyper U (Savenay) : Se démarquer pour mieux s'exposer. Carrefour (Antibes) : Produits frais et services pour repartir de l'avant. Cora (Houdemont) : Le non-alimentaire se réinvente. Intermarché (Dole) : le local comme pivot. E.Leclerc (Rouffiac-Tolosan) : Une cave au coeur de l'espace "trad". Carrefour (Auteuil) : la carte du premium dope les ventes.

Si les métavers et les NFT sont encore balbutiants auprès du grand public, les enfants sont déjà habitués à jouer sur des mondes virtuels et acquérir des objets fictifs. Les prémices d’un basculement vers une consommation nouvelle, où réel et virtuel seront totalement imbriqués. Focus sur l'état de plusieurs marchés de l'enfant : alimentaire enfant, jouet, édition jeunesse, textile, rentrée des classes. Détails. Données chiffrées.

Le 22 mai, le tribunal de commerce de Paris étudiera les offres de reprise des actifs de La Grande Récré. Parmi les candidats en lice, les deux principaux concurrents de l’enseigne, JouéClub et King Jouet, s'affrontent. Qui remportera la mise ? Données chiffrées.

Alors que l’inflation continue à pénaliser l’alimentation et les PGC, une accalmie se profile sur les marchés non alimentaires. Cependant, les facteurs d’évolution sont nombreux… et parfois contraires, entre baisse du fret et envolée de l’énergie, euro requinqué et hausse des frais locaux. Le point avec les différents acteurs et experts de ces secteurs. Données chiffrées.

Repreneur de PicWicToys en juillet 2022, l’irlandais Smyths Toys a commencé à installer son enseigne en France avec un concept de magasin sans fioritures et illustrant bien sa stratégie : revenir aux basiques du commerce, c’est-à-dire le choix et le prix. Données chiffrées.

Récemment agrandi, l'entrepôt de King Jouet à Rives, en Isère, s'apprête à expédier 250 000 commandes d'ici à Noël, dont la moitié en décembre. Une montée en puissance qui s'organise. Reportage. Données chiffrées.

Un projet de règlement européen, qui vise initialement à soutenir les PME, entend réduire les délais de paiement à trente jours stricts, sans possibilité de dérogations. Les fédérations sont vent debout car ce projet aurait pour conséquence d'accroître considérablement les besoins de trésorerie des commerçants. De quoi asphyxier un peu plus le secteur. Pas de chiffres.

A l'occasion de l'événement organisé le 17 octobre pour les décideurs de la transformation digitale du retail, LSA tech for Business, nous sommes allés à la rencontre des pilotes de la stratégie numérique de onze enseignes non alimentaires. Sommaire. Les milles vie des patrons du digital des enseignes non alimentaires. Alexis Masset : un directeur passionné de technologie chez Leroy Merlin. Olivier Theulle : l'homme de Fnac Darty qui avait pour mission de rattraper Amazon. Annaïg Jermelus : un parcours atypique pour piloter l'e-commerce de JouéClub.

A la fois économique et écologique, la seconde main séduit de plus en plus de parents. Si beaucoup d'acteurs des marchés enfant se sont emparés de cette tendance, ils peinent encore à trouver le bon modèle pour faire de l'occasion une activité pérenne et rentable. Etat des lieux. Détails. Données chiffrées sur les marchés de l'enfant : l'alimentaire enfant résiste plutôt bien ; le jouet fait grise mine ; le textile enfant est toujours à la peine ; l'édition jeunesse au plus bas en volume.

Arrivée en mars 2021 à la direction générale de Nature & Découvertes, Frédérique Giavarini entend relancer le développement de cette enseigne, entrée dans le giron du groupe Fnac Darty en 2019. Un rachat qui n'a rien changé à son positionnement engagé et atypique, mais qui lui donne aujourd'hui davantage de moyens pour son essor. Détails. Données chiffrées.

Confrontés à des baisses inédites des ventes en volume, les acteurs du gros électroménager poursuivent leurs efforts pour allier écoresponsabilité, économies d'énergie et bénéfices consommateurs, notamment en termes d'antigaspillage, de santé et de facilité d'usage. Détails. Données chiffrées.

Le cabinet OC&C, en exclusivité pour LSA, dévoile son classement des enseignes préférées des Français en 2023. Un palmarès qui, s'il donne encore la palme à Decathlon, montre l'émergence de nouvelles attentes et d'une fragmentation de la consommation. Données chiffrées. Tableaux.

On parle souvent des négociations commerciales dans l'alimentaire... mais moins de celles du non-alimentaire, restées à la date butoir du 1er mars. Réputées moins âpres, elles sont pourtant un moment essentiel pour ces secteurs. Explications. Pas de chiffres.