Produits de fêtes et d'événements, les vins effervescents (hors champagne) n'ont pas passé une bonne année 2020 en raison du Covid-19. Ils reculent de 7,5 % à 562 millions d'euros. Les épisodes de confinement ont plutôt favorisé les apéritifs. Seuls les vins effervescents étrangers et les sans alcool ont réussi à tirer leur épingle du jeu et terminent en croissance, +9,1 % à 139,6 millions d'euros pour les premiers et +0,6 % à 16,7 millions d'euros pour les seconds.

Le marché français des pains préemballés a vu son CA progresser de 4,3% en valeur (853 millions d'euros) et de 2,3% en volume en cumul annuel mobile à septembre 2021, tous circuits GMS confondus (source : Iri). Il a profité de la crise du Covid-19 qui a boosté les ventes. Sur ce marché très bataillé, les acteurs misent sur l'innovation produit. Reste à rendre ce marché plus clair. Explications avec des exemples. Données chiffrées.

L'apéritif reste un moment privilégié par les Français en 2021. Un tiers d'entre eux le prend au moins une fois par semaine, soit 40 millions d'apéritifs pris à domicile chaque semaine en France selon Food Usage - Panel Worldpanel. L'apéritif concerne de nombreuses catégories de produits alimentaires, qui s'affichent presque toutes en croissance en 2021 : bières, vins effervescents, chips, graines apéritives, saucissons, tartinables, olives ou encore fromages apéritifs réalisent des ventes en hausse.

L'enseigne de supermarchés espagnole Mercadona (26,9 milliards d'euros de CA en 2020) mise sur un processus de co-innovation avec ses clients dans le cadre de la politique de création de MDD (marques de distributeurs). Un travail facilité par 20 centres répartis dans toute la péninsule. Décryptage. Pas de chiffres.

En France, le marché des produits du petit déjeuner affiche une croissance relative (+ 0,5% en valeur, en cumul annuel mobile à avril 2021), bien moins forte que celle des autres familles de produits de grande consommation (+ 4,2 %). Il a cependant été profondément transformé durant la crise sanitaire. Les confinements successifs ont l'importance nutritionnelle du petit déjeuner et sa capacité à couvrir de nouvelles unités de besoin, par exemple auprès des télétravailleurs. Revue de détails de tendances. Données chiffrées.

Avec des croissances de 19,8% en valeur et de 21,2% en volume (en cumul annuel mobile en avril 2021), le marché français des rhums vit un âge d'or en grande distribution. Il a pour atout ses différentes variétés, sa miscibilité avec des fruits et des épices, et sa bonne aptitude au bio. Les épicés, arrangés et vieux tirent la croissance. Zoom sur la stratégie des principaux intervenants. Données chiffrées. Graphiques : part de marché en volume des différentes catégories et contribution de ces catégories à la croissance des volumes ; parts de marché des 10 premières marques de rhum.

Avec une croissance de 3,5% en 2020, les chips ont certes enregistré de moins bons résultats que la moyenne des produits salés pour l'apéritif (+5,8%), mais restent relativement bien orientées selon les données de Nielsen. Parmi les tendances : l'enracinement du drive, le bio et la pomme de terre française ainsi que la montée en puissance des aromatisées sont les plus notables. Des précisions sur la stratégie des principaux fabricants autour de ces tendances fortes. Données chiffrées.

Zara Home, l'enseigne de linge de maison et de décoration du groupe espagnol Inditex, a inauguré au printemps 2021, en Galice, dans la ville de La Corogne (lieu de naissance du groupe), son nouveau flagship mondial d'une surface de 948 m2. Ambiance zen, éco-efficacité, collections capsules... Le concept local nourrit des ambitions globales. Détails. Peu de chiffres.

Le marché français des alcools blancs a progressé de 10% en 2021 à 1,22 milliard d'euros dans les hypermarchés, supermarchés, magasins de proximité et en e-commerce (source : Iri, origine fabricants). Les rhums blancs et vodka sont des poids lourds du marché. Les MDD, notamment, s'intéressent aux rhums. Les innovations se multiplient sur ce segment ainsi que sur celui des rhums. La tequila, quant à elle, connaît un retour en grâce. Avec le mezcal, elle monte en gamme.

Après une édition 2021 record, les fabricants de chocolats ne veulent surtout pas rater la période de Pâques en 2022. En 2021, le CA de la campagne de Pâques avait enregistré une hausse de 47,8% (318 millions d'euros) par rapport à celle de 2020, marquée par le premier confinement. Avec des Français désireux de se retrouver après la période de crise sanitaire, la période de Pâques 2021 a même fait mieux qu'en 2019. En 2022, en plus de l'offre enfant, les industriels visent celle destinée aux adultes.

Poussés par l'envie de changer de vie, certains entrepreneurs tentent l'aventure de la franchise. Il n'existe pas de profil idéal pour réussir, mais certaines compétences sont requises : avoir l'âme du commerce, des qualités de manager, une certaine polyvalence, etc. Ainsi, un tiers des franchiseurs manquent de candidats.

Avec un CA de 360,5 millions d'euros en 2021, le marché français de la panification sèche affiche une baisse de 8,2% par rapport à 2020, mais il reste bien orienté par rapport à 2019 et affiche une croissance 3,1% (source : Iri). Les produits de ce marché ont pour atout leur praticité et la multiplicité des usages. La catégorie enregistre 56% de ses résultats auprès des plus de 50 ans et 26,5% auprès des familles (source : Nielsen).

Numéro un mondial de la distribution d'habillement, le groupe espagnol Inditex a enregistré de belles performances en 2021 avec un CA de 27,7 milliards d'euros (+36%). Malgré le contexte difficile (Covid, Guerre en Ukraine...), il poursuit sa croissance grâce à la solidité de sa stratégie cross-canal dans laquelle la part du e-commerce continue de se développer sans que les boutiques ne perdent de leur importance.

Le marché français du whisky continue de croître avec des ventes en hausse de 3,8% en volume et de 5,6% en valeur à 2,19 milliards d'euros, en cumul annuel mobile à mars 2021, dans les circuits de la grande distribution, selon Nielsen. Côté tendances, si les blends de moins de douze ans peinent à recruter, les américains et les single malts conservent un fort pouvoir d'attraction et montent en gamme. Détails et données chiffrées (mention des parts de marché des principales marques).

Le CA de la boulangerie, viennoiserie, pâtisserie en grandes et moyennes surfaces (GMS) a progressé de 8,4% en valeur (2,34 milliards d'euros) et de 7,5% en volume en cumul annuel mobile à novembre 2021, en France (source : Kantar). Ce marché se remet des confinements. Toutefois, la boulangerie (52% des ventes) cherche encore la recette d'un complet rétablissement. Il doit renforcer la perception de qualité, avec des produits plus naturels et plus sains. En baisse, le bio n'est pas pour autant remis en cause.

En 2021, en Espagne, les deux enseignes Foot Locker (chaussures sportives) et Bershka (mode pour les 16-25 ans) ont inauguré des flagships à Barcelone et Madrid intégrant le street art. Une façon de mettre en place une communauté pour le premier et de sublimer son nouveau temple pour le second. Des précisions à travers deux courts articles. Foot Locker fait son show à Barcelone. Bershka frappe fort dans son dernier flagship de Madrid. Pas de chiffres.

Avec un CA en hausse de 9,9% à 1,17 milliard d'euros en cumul annuel mobile en août 2021 (source : NielsenIQ), le marché français du snacking traiteur (sandwichs, salades, snacks chauds et plats chauds) se porte bien. Après chaque déconfinement, il est reparti à la hausse. Mais le véritable enjeu, avec l'essor du télétravail désormais, est de cibler les consommateurs à domicile. Le snacking élargit son champ d'action et s'ouvre à travers les nouveaux produits aux dernières tendances de l'alimentaire : végétalisation, cuisine ethnique, apéritif, recettes sophistiquées, origine France, etc.

Les secteurs des compotes, au rayon ambiant (505,8 millions d'euros de CA en cumul annuel mobile à septembre 2020, soit +2,6% en valeur) et fraîches (348 M d'euros de CA sur la même période, soit +2,6% en valeur) et des fruits en morceaux (171,3M d'euros sur la même période, soit +10,8% en valeur) sont en pleine augmentation. Certains segments comme le sans-sucres ajoutés ou le bio participent largement à cette hausse. Données chiffrées : CA des segments des compotes, CA et évolution des secteurs, part de marché des principales entreprises.

+11,7 % à 2,34 milliards d'euros pour les assaisonnements et condiments en 2020 : le rayon aura pleinement profité des épisodes de confinement et du succès de la cuisine fait-maison. Toutes les catégories finissent l'année en croissance, depuis les huiles et vinaigres jusqu'aux épices et herbes, en passant par les légumes marinés et olives. Mais le marché et ses acteurs restent conscients du caractère exceptionnel de cet exercice. Ils gardent les pieds sur terre en rappelant que 2019 était déjà un bon exercice, 2020 n'ayant que décuplé les résultats probants déjà aperçus auparavant.

Après des résultats plutôt décevant à Pâques 2016, le marché français du chocolat devrait davantage tirer profit de Pâques 2020. En 2019, le CA a connu une baisse de -1% à 303 millions d'euros pour un volume en croissance de seulement 0,4% à 75 millions d'unités vendues dans les circuits GMS, selon Nielsen, à Pâques 2019. Les baisses en volume des hypermarchés et supermarchés ainsi qu'en proximité avaient toutefois été compensées par une hausse en drive et surtout en SDMP (supermarchés à dominante marque propre).

Sans sucre, sans additifs, sans lactose, sans gluten, les produits sans se multiplient sur le marché alimentaire français en 2020. En répondant à l'attente de consommateurs en quête de plus de naturel, ils s'imposent comme un segment d'avenir et deviennent même parfois la norme sur certains produits. La charcuterie sans nitrites, bien que plus chère et conservable moins longtemps, est ainsi en croissance de plus de 20 % à 156 millions d'euros, et devient incontournable pour certains industriels.

Près de 40 % des consommateurs français sont favorables à l'achat de produits "sans" en 2019. Il faut dire que 58 % d'entre eux jugent la nourriture potentiellement dangereuse pour leur organisme, ce qui les incite à se tourner vers ces produits certifiés sans pesticides, sans OGM, sans colorants, mais aussi sans viande, sans gluten, sans lactose, etc. Après avoir connu de fortes croissances, ces catégories sont en train de ralentir mais s'installent peu à peu dans le quotidien des clients. Rares sont les marques nationales ou de distributeurs à ne plus s'être positionnées sur ce segment.

Si les compotes en coupelles continuent de reculer, -6,2 %, les gourdes et les bocaux permettent au marché français des compotes de garder la tête hors de l'eau en 2019, à +0,7 % et 527 millions d'euros de valeur. Au sein d'un secteur mature, les fabricants tentent de se démarquer en offrant des compotes toujours plus naturelles. En plus du bio, toujours en pleine croissance à 17,5 %, des efforts supplémentaires sont réalisés sur la traçabilité des fruits utilisés. La transparence est de mise auprès des clients, de même que le sans pesticides ou le sans sucres.

L'évolution technologique des leds permet une grande diversification de leur utilisation en magasin. Elles ne servent plus seulement à éclairer mais mettent en valeur les produits, améliorent l'expérience client, instaurent une nouvelle ambiance, etc. De plus, les progrès en termes de connectivité ouvrent la voie aux leds connectés, capables de transmettre des informations, de varier leur puissance d'éclairage selon la présence ou non d'un client dans le rayon, de servir de capteurs pour mesurer la qualité de l'air...

Avec des CA 2018 respectifs de 26,1 milliards d'euros (+3%) et de 22,2 mds EUR (+6%), Inditex et Mercadona ont réussi à s'imposer dans les secteurs de la distribution mode et de la distribution alimentaire. Les deux groupes espagnols partagent des légendes proches : deux fondateurs provinciaux, partis de rien et qui prospèrent à partir de leur terre natale. Les deux ont également positionné leurs clients au centre de leur stratégie, tout en offrant à chaque boutique de manière individualisée ce dont elles ont strictement besoin.

Qu'il s'agisse de vêtements ou de chaussures, les équipements de protection individuelle (EPI) font la part belle à l'innovation. Ils intègrent des avancées techniques spectaculaires, à l'image des gilets de signalisation auto-éclairants grâce à une fibre lumineuse, développés par Uvex et Osram. Mais ils adoptent aussi de plus en plus les codes du streetwear ou du sportswear pour motiver les travailleurs. Détails. Pas de chiffres.

Le marché français des vins effervescents se redresse, en 2018. Les ventes ont progressé de 3,6% à 556 millions d'euros, pour 131,3 M de cols écoulés (+0,7%), en hypers et supermarchés, selon Iri. La tendance cocktail et la consommation décomplexée des jeunes profite au marché. Les producteurs misent plus que jamais sur leurs marques tout en s'efforçant de rendre le rayon plus sélectif et plus lisible. Des détails. Données chiffrées : taux de pénétration annuel des vins effervescents, CA des principaux segments, parts de marché des effervescents sous AOP (appellation d'origine protégée).

En France, les drives piétons des enseignes de la grande distribution (plus de 60 en France) se transforment progressivement. Vitrine soignée, aménagement des comptoirs, solutions pour réduire l'encombrement, mise à disposition de trolleys pour les clients... Tour d'horizon des équipements clés et bonnes pratiques des enseignes. Pas de chiffres.

Pour offrir de nouvelles saveurs, les barmans "mixologues" puisent leur inspiration dans les alambics de nos campagnes.

Place d'Espagne, l'enseigne phare d'Inditex teste de nouvelles solutions omnicanales, tout en se rapprochant par ses shops-in-the-shop du modèle d'un grand magasin.