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Nous avons trouvé 51 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

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Après le succès international de "Drive" en 2011, Nicolas Winding Refn s'est bien gardé d'en reproduire la formule gagnante, préférant explorer de nouveaux horizons au risque de dérouter son public comme avec "The Neon Demon" qui avait tant divisé. Avec "Too Old to Die Young", il va encore plus loin dans la radicalité de son expérimentation, et on ne peut que se réjouir qu'il ait su convaincre Amazon de lui offrir les moyens de ses audaces, en toute liberté.
Numéros de page :
pp.45-46

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"Joker n'est pas le premier film admirable s'emparant librement d'un super-héros de "comic books". "Batman le défi" de Tim Burton (1992) ou "The Dark Knight" de Christopher Nolan (2012), pour ne citer qu'eux, offraient une relecture passionnante de la mythologie de l'homme chauve-souris, en s'appuyant sur la qualité du scénario, la force de la mise en scène et le brio de l'interprétation. Le film de Todd Phillips réunit toutes ces qualités en y ajoutant un principe étonnant, celui de situer toute l'action dans un univers réaliste, sans fond vert ni effets spéciaux numériques.
Numéros de page :
pp.36-37

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Par le passé, nous n'avons pas été indulgents pour certains films de Sébastien Lifshitz, nous en avons négligé d'autres ("Les Invisibles", 2012). Pourtant, dans un bref compte rendu cannois (no 629-630, été 2013}, Nicolas Bauche le désignait comme "un cinéaste qui attend son heure de gloire". Primé à Locarno, "Adolescentes" a suscité dans notre rédaction une adhésion sans réserve : et si cette heure était arrivée ?
Numéros de page :
pp.6-13

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Circulation entre passé et présent, entre contre-culture de naguère et richesse glorieuse d'aujourd'hui, entre Madrid et province: le nouveau film de Pedro Almodovar reprend des motifs déjà esquissés dans son précédent long métrage, "Julieta", qui marquait l'entrée dans une nouvelle phase de son oeuvre. Une phase plus personnelle, plus tourmentée, où le cinéma apparaît comme le seul remède contre la douleur de la solitude et de la perte et qui réaffirme avec force que tous les autres arts (en particulier l'écriture et la peinture) sont source de vie et d'inspiration pour le cinéaste.
Numéros de page :
pp.20-26

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Avec son parfum de mystère nourri d'une trouble sensualité qui explose lors d'une extraordinaire seconde partie sous forme d'un vertigineux plan-séquence en 3D, "Un grand voyage vers la nuit" a électrisé le festival de Cannes en mai 2018. Diamant noir d'une section Un certain regard particulièrement riche, il a divisé et passionné au point que, fait rarissime sur la Croisette, on a vu des festivaliers retourner le voir à une deuxième projection dans la foulée. Une rencontre avec son auteur, un jeune cinéaste chinois s'imposait.
Numéros de page :
pp.6-11

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L'éclectisme des genres et la virtuosité de la mise en scène sont des caractéristiques du cinéma d'Ozon que lui reconnaissent aussi bien ses admirateurs que ses détracteurs. Mais, s'il a déjà abordé des thèmes à résonance sociale (récemment la prostitution dans "Jeune et Jolie", l'identité sexuelle dans "Une nouvelle amie"), c'est la première fois qu'il s'attaque frontalement à un « grand sujet » de société, les silences de l'Eglise vis-à-vis des prêtres pédophiles. Le sujet est tellement fort que la mise en scène semble invisible ; elle n'en est pas moins magistrale.
Numéros de page :
pp.12-19

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"La Flor" est un projet colossal mené par le cinéaste argentin Mariano Llinas. Quatorze heures de film, découpées en épisodes, pour reprendre les codes des séries, mais au cinéma.
Numéros de page :
pp.46-47

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En 2014, la minisérie "P'tit Quinquin" a marqué un point de non-retour dans la filmographie de Bruno Dumont, une franche ouverture au comique le plus débridé, décliné ensuite sous d'autres variantes dans "Ma Loute", fable sociale et sanglante, et dans "Jeannette", musical adapté de Charles Péguy. Aujourd'hui, Dumont, toujours en quête de renouvellement, relève le défi de donner une suite à "P'tit Quinquin", sur le même format télévisé de quatre épisodes de cinquante-deux minutes.
Numéros de page :
pp.46-47

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Un polar féministe ? Une fable sociale sur le statut des minorités ? Un conte nordique ? "Border" ("Grans") a le mérite rare de dérouter son spectateur presque à chaque scène. Plonger dans les eaux froides du film, c'est entrer dans une zone de trouble sensoriel, de fusion charnelle avec la nature et de perturbation sexuelle qui a valu à ce deuxième long métrage d'un cinéaste iranien installé entre Suède et Danemark le prix Un certain regard au dernier festival de Cannes. Notre rencontre avec Ali Abbasi fut elle aussi surprenante.
Numéros de page :
pp.12-19

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On a fêté le 20 octobre 2017 le centenaire de la naissance de Jean-Pierre Melville, né Grumbach. Comme il se doit, l'événement a été salué par de nombreuses manifestations dans les festivals et cinémathèques du monde entier, dont on retrouvera la liste exhaustive sur le site de la Jean-Pierre Melville Foundation créée elle aussi en 2017, à Los Angeles, par les deux neveux et ayants droit du cinéaste, Laurent Grousset et Rémy Grumbach. En France, ce centenaire s'accompagne de l'édition d'un coffret vidéo comportant l'oeuvre quasi intégrale et de la parution de deux biographies.
Numéros de page :
pp.90-91

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"A Ghost Story" s'inscrit dans la catégorie très peu représentée des films de fantômes qui adoptent le point de vue du revenant. Il n'est pas question ici de savourer, en compagnie du spectre, les plus ou moins bons tours joués aux vivants dans le registre de la comédie fantastique ou du film d'horreur, comme dans "Poltergeist" ou "Beetlejuice", ni de partager avec lui une sorte de réalité décalquée de la nôtre dans un monde parallèle, à la manière des "Autres".
Numéros de page :
pp.44-45

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Au lendemain d'Halloween et de sa cohorte de zombies, c'est un plaisir de se rafraîch ir les yeux avec la vitalité et les couleurs éclatantes de la "Jeannette" de Bruno Dumont (voir "Positif" N°679, p. 40) , chantée et dansée en extérieurs, sur des textes de Charles Péguy.
Numéros de page :
pp.67-69

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Guillermo del Toro et ses compatriotes mexicains, Alfonso Gonzales lnarritu et Alfonso Cuaron ont insufflé de l'adrénaline - mur de Trump ou pas - dans la production hollywoodienne et trusté les Oscars et les Lions d'or. Avec son nouveau film, "La Forme de l'eau", sa plus grande réussite depuis "Le Labyrinthe de Pan", Guillermo del Toro et son imagination fertile ont créé un hybride entre le conte de fées, la satire politique et l'Odyssée de quelques solitaires bannis du monde des puissants : une muette, une femme noire, un gay et une créature amphibie.
Numéros de page :
pp.14-22

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Pour la postérité, George A. Romero restera le cinéaste qui a redéfini la figure du zombie.
Numéros de page :
p.76

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On aime que François Ozon se renouvelle formellement à chaque film. Mais rarement le changement avait été aussi radical qu'avec cet "Amant double" où il s'aventure, plus franchement encore que dans "Swimming Pool", sur le territoire du polar psychanalytique : la gémellité torturée, des secrets du passé qui empoisonnent le présent, une héroïne qui explore de nouveaux horizons sexuels en se demandant si elle ne perd pas la raison... Avec un plaisir de filmer communicatif, le cinéaste s'empare des codes du genre pour s'autoriser toutes les outrances.
Numéros de page :
pp.12-19

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Auteurs
Le film s'ouvre sur le ton syncopé du récit d'espionnage paranoïaque avec un choeur de diplomates s'interrogeant sur le sort d'Ivan Dedalus, haut fonctionnaire dont les mutations dans différentes ambassades étrangères pourraient bien masquer des activités d'agent double. Flash-back sur l'arrivée au Quai d'Orsay du jeune homme atypique, avant qu'on découvre qu'il s'agit du film dans le film qu'est en train d'écrire Ismaël Vuillard.
Numéros de page :
pp.32-33

Article

Auteurs
Il se fit d'abord connaître comme collaborateur (au scénario et au montage) de Laurent Cantet. De film en film se dessinait un auteur singulier. "Les Revenants" (2004) eut moins de retentissement que la série qu'il inspira, mais le dérangeant "Eastern Boys" (2013), avec Olivier Rabourdin, fit sensation dans la section Orizzonti où il fut présenté à Venise, et reste à ce jour son long métrage le plus audacieux et le plus original. "120 Battements par minute" devrait lui ouvrir les portes du plus large public.
Numéros de page :
pp.16-23

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De l'avis de la critique française et internationale réunie sur la Croisette en mai, "Faute d'amour", le cinquième long métrage d'Andreï Zviaguintsev méritait mieux que ce Prix du jury aux allures de lot de consolation qui lui a été attribué à Cannes. Peu importe. L'essentiel est de pouvoir se régaler, en cette rentrée, de la mise en scène inspirée d'un cinéaste qui témoigne à la fois de l'éternelle âme russe et de l'actualité la plus sombre de son pays dans une fable à vocation universelle.
Numéros de page :
pp.24-30

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Philippe Rouyer analyse l'extraordinaire travail du scénariste et réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis qui transcende la quête de son héroïne Félicité (qui donne son nom au film) au coeur d'un Congo contemporain plutôt complexe.
Numéros de page :
pp.42-43

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Philippe Rouyer livre le compte-rendu de la 9e édition du Festival international du film policier de Beaune qui s'est déroulé du 29 mars au 2 avril 2017.
Numéros de page :
p.79

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Avec "Le Jeune Ahmed", Jean-Pierre et Luc Dardenne reviennent, pour ainsi dire, aux fondamentaux de leur cinéma depuis "La Promesse" (1996) : suivre le parcours d'un adolescent qui « grandit » face aux circonstances qui l'entourent. Mais attention, qu'il n'y ait pas de malentendu : si vous avez entendu ou lu que les frères s'intéressent ici à la radicalisation d'un jeune musulman, vous avez été mal informé. Avant le début du film, Ahmed est déjà radicalisé. Il a douze ans, c'est « l'enfant au coran ». La question posée est donc : la "déradicalisation" est-elle possible ? Ce qui change tout !
Numéros de page :
pp.36-42

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Le travail a toujours eu sa place dans les films de Stéphane Brizé, même dans les oeuvres les plus intimistes de ses débuts, quand "Le Bleu des villes", "Je ne suis pas là pour être aimé", "Entre adultes" et "Mademoiselle Chambon" interrogeaient la solitude des rêves existentiels, les relations de couple et celles, tortueuses, entre enfants et parents tout au long de la vie. En assumant un intérêt grandissant pour les sujets de société, Quelques heures de printemps marquait un tournant.
Numéros de page :
pp.6-12

Article

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Bulletin : Positif 725
Après le succès d'"Elle", Paul Verhoeven poursuit sa carrière française sous l'égide du producteur Saïd Ben Saïd, avec l'histoire sulfureuse de cette nonne italienne qui manqua d'être brûlée pour lesbianisme à la fin du XVIe siècle. Au-delà des clivages et des polémiques qu'il ne manquera pas de susciter, ce long métrage s'inscrit dans une thématique de la transgression et dans une exubérance formelle non dénuée d'humour, familières de l'univers du cinéaste depuis sa période hollandaise. Pour le rôle-titre, Verhoeven a fait appel à Virginie Efira.
Numéros de page :
pp.96-102

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La vitalité et la puissance romanesque au sein d'une fresque d'ampleur documentée où les vibrations d'une époque se retrouvent dans le comportement des personnages, notamment leur rapport à l'argent et à la morale. Tout ce qu'on avait adoré dans "Illusions perdues", l'adaptation du roman de Balzac (voir no 729, novembre 2021), est exacerbé dans "D'argent et de sang", la série de Canal+ que Xavier Giannoli nous explique avoir réalisée comme un long métrage de plus de dix heures. À partir du livre-enquête de Fabrice Arfi, Giannoli raconte l'incroyable arnaque des quotas carbone.
Numéros de page :
pp.22-29

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Bulletin : Positif mai 2023
Date parution pério
2023-05-01
On connaît le talent de dialoguiste de Quentin Tarantino. Dans ce livre, il analyse et commente des films avec la gouaille jubilatoire des tueurs de Pulp Fiction quand ils se lancent dans l'analyse comparée des burgers. Au menu, non pas ses films préférés, mais ceux qu'enfant et adolescent, il a vus dans des cinémas de quartier et qu'il n'a cessé de revoir depuis, au cinéma et en vidéo. Sommaire. Tarantino unchained, la critique du livre. "Je ne veux pas vous envoyer au cinéma, mais vous faire lire mon livre !», entretien avec Quentin Tarantino.
Numéros de page :
pp.22-27

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Bulletin : Positif mai 2024
Date parution pério
2024-05-01
Léa Drucker est à l'affiche de deux films ce mois-ci. La comédie piquante et émouvante de Pascal Bonitzer "Le Tableau volé", qui fait d'elle une experte en art, et "Un homme en fuite" de Baptiste Debraux, où elle incarne une policière enquêtant sur un braquage qui pourrait avoir un lien avec la protestation ouvrière dans une petite ville des Ardennes. Deux rôles aux antipodes qui témoignent de l'étendue de son registre et de sa volonté de se frotter à des genres et des univers différents. Une constante depuis ses débuts dans les années 1990.
Numéros de page :
pp.15-18, 20-27

Article

Auteurs
Date parution pério
2023-09-01
Impressionnant. Pour ses premiers pas dans le film biographique, Christopher Nolan a rendu toute la complexité du personnage de Robert Oppenheimer en signant une oeuvre très personnelle.
Numéros de page :
pp.36-37

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Date parution pério
2023-11-01
Un siècle de Warner Bros. Un siècle d'histoire du cinéma : le muet, le parlant, la couleur, l'écran large. On va de Bette Davis, Joan Crawford, James Cagney, Humphrey Bogart à Al Pacino, Robert DeNiro et Brad Pitt, en passant par Errol Flynn, John Garfield, Marion Brando et James Dean. Faire tenir tout cela dans un dossier, sans oublier Bugs Bunny, Daffy Duck ou Vil Coyote était impossible. Nos pages font donc la part belle au premier demi-siècle et, Kubrick aidant, entrouvrent la porte à John Boorman ou Christopher Nolan.
Numéros de page :
pp.86-94, 96-108, 110-115

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Auteurs
Date parution pério
2024-02-01
A chaque nouveau film de Bruno Dumont, on se dit que cette fois, il est allé au bout de la radicalité. Et puis, avec le film suivant, il trouve moyen de nous surprendre encore et de nous emballer en réinventant la matière de son cinéma.
Numéros de page :
pp.26-27

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Date parution pério
2023-06-01
Lorsque nous avions rencontré Maïwenn en 2020 pour la sortie d'ADN, elle évoquait déjà cette du Barry qui la hantait et qu'elle rêvait de mettre en scène avec les moyens d'une superproduction. L'attente en valait la peine. L'actrice-réalisatrice a réussi son premier film d'époque en osant, pour la première fois, raconter et interpréter une grande amoureuse. Surtout, elle a réussi à rester elle-même en changeant tout dans son cinéma. Adieu les belles improvisations captées par une caméra numérique à l'épaule !
Numéros de page :
pp.22-30