Le chiffre d'affaires et le nombre des produits vendus sur internet sont en recul en France en 2023, pour la deuxième année consécutive. Ce secteur, plus mature, est désormais à l'image des tendances de consommation, handicapées pour beaucoup d'entre elles par l'inflation. Détails. Données chiffrées.

Les commerces de proximité semblent miser sur le modèle de la franchise pour se développer, en France, en 2019. La revue de détail menée par "LSA" auprès des principaux acteurs du secteur le confirme. Pour fonctionner aujourd'hui, ces petits magasins de 50 à 900 m2 doivent, sauf exception, être pilotés par des commerçants indépendants. Ces derniers ont pour atout leur souplesse, leur connaissance du terrain, du quartier et des habitants, ainsi que des capacités d'investissement.

Alors que les ventes de boeuf ont diminué de 0,1% en volume en 2019 en France, pour un CA de 1,03 milliard d'euros, les ventes de boeuf Label Rouge ont progressé de 14,6% en volume. La filière a donc décidé d'atteindre 40% de ses ventes en Label Rouge d'ici 2023, contre 5% en 2018. Zoom sur le cahier des charges qui se durcit. Quelques données chiffrées.

Le cybermarchand Cdiscount et l'enseigne de magasins alimentaires de proximité Franprix, deux filiales du groupe de grande distribution français Casino, ont annoncé en mai 2019 leur rapprochement stratégique. Le but ? Mutualiser leurs données pour accélérer sur le digital, la livraison à Paris et la pertinence de l'offre. Cette alliance se traduit déjà dans les magasins Franprix, avec les premiers corners Cdiscount. Des détails. Pas de chiffres.

Depuis le 1er janvier 2019 et l'instauration de la loi Egalim, les ventes sous promotions ont vu leur CA chuter de 4,2 %. Les commerçants tentent de s'adapter aux mieux à la loi en diminuant les prix, en plaçant plus de références dans les publicités, en misant sur les grandes marques, en reportant les promotions sur les produits d’hygiène et de beauté... Intermarché et Auchan sont les grandes surfaces qui souffrent le plus alors que Leclerc, qui privilégie les prix bas au quotidien est relativement épargné. Graphiques. Données chiffrées.

Depuis 2016, les supermarchés coopératifs et collaboratifs sont apparus en France et sont fréquentés en 2020 par 1% des Français. Pour pouvoir faire ses courses dans ce type de structures, le consommateur doit acheter des parts sociales et travailler quelques heures bénévolement dans le magasin. Seules quelques personnes sont embauchées pour faciliter le fonctionnement du lieu. La force de ces établissements est de proposer des produits de qualité 15 à 30% moins cher que dans un supermarché classique.

L'enseigne de grande distribution française Cora va lancer en 2020 un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi pour 1077 collaborateurs. Pour faire face à des difficultés, le groupe va se réorganiser en misant sur la polyvalence des salariés qui seront affectés à plusieurs rayons. En 10 ans, son CA a chuté de 19%, passant de 5,5 milliards d'euros en 2008 à 4,43 milliards d'euros en 2018. De manière globale, le secteur de la grande distribution souffre depuis plusieurs années en France, avec la suppression de 8000 emplois en 2 ans. Données chiffrées.

L'enseigne française de grande distribution Intermarché compte accélérer le rythme en Belgique à partir de 2019. Elle y possède déjà 78 magasins, mais sa part de marché n'est que de 1,8 % sur la scène nationale. Pour se faire une place plus imposante, Intermarché mise sur l'agrandissement de la surface de ses points de vente et la rénovation de ceux déjà existants. Une attention plus importante sera donnée aux produits frais et à de nouveaux services comme des offres de restauration, au détriment du non-alimentaire, amené à quasiment disparaître.

A peu de jours d’intervalle, en septembre 2019, les enseignes Intermarché, Franprix et Netto ont chacune présenté leurs nouveaux concepts de magasins. Bien que positionnées sur des marchés différents, à savoir en tant que supermarché, magasins d'ultra-proximité, et soft-discount, les trois enseignes présentent des points communs : les places accordées aux produits frais, au vrac, au bio, à la restauration et au snacking. Surtout, toutes souhaitent déployer leur concept rapidement. Explications et détails. Sommaire. Intermarché évolue vers le mieux-manger avec Fabmag.

Les commerces de proximité opèrent une transformation, en France, en 2019. Ils offrent davantage de restauration et de digital, font fonction de hub urbain pour la livraison, développent les services, mettent en place des drives piéton, etc. Autant de leviers à actionner pour se démarquer, et rentabiliser les actifs, alors que le secteur s'avère hautement concurrentiel. Toutefois, des améliorations restent à apporter pour ce circuit de distribution, dont l'adaptation des formats de produits destinés à ces magasins, où les besoins sont différents de ceux des grandes et très grandes surfaces.

Lacoste, Poulain, Monoprix et Exito se sont transformés avec le digital. Depuis 2014 le groupe Lacoste a entamé sa transformation digitale avec l'arrivée en 2015 des tablettes en magasin ou de nouveaux services pour leur e-commerce. Le digital représente aujourd'hui 20 % du chiffre d’affaires de l'entreprise. La marque Poulain a revu ses techniques de vente. Les nouveaux produits sont d'abord testé dans 30 à 40 % des points de vente et la communication est ciblée par profil. Cette campagne a apporté 1/3 d'acheteurs à la marque.

Pour la troisième année consécutive, en 2020, LSA publie son édition spéciale destinée aux femmes qui comptent dans la grande consommation, en France. Elles sont actives dans l'industrie, la distribution, le digital, ainsi que dans les institutions. En introduction, une interview de Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.

Le groupe français de grande distribution Les Mousquetaires fête ses 50 ans en 2019 dans ses 4000 points de vente. Il représente le deuxième groupement de commerçants indépendants de France, juste derrière E.Leclerc, avec ses 1500 adhérents. Son organisation est une force. Des défis restent à lever pour poursuivre son développement raisonné : foncier, international, digital, centre-ville... Les prix et le discount restent également une des valeurs fortes du groupe, conformément à ses fondamentaux. Le groupe se différencie également dans sa gestion de l'amont.

Les grandes surfaces françaises sont-elles réputées sur la toile ? DeepReach a mené une enquête en 2019 sur l'e-réputation des hypermarchés hexagonaux. Et les résultats ne sont pas glorieux : le meilleur élève, E.Leclerc, n'obtient que 5,9/10 devant Carrefour, 5,3/10, et Système U, 5/10. Les grandes surfaces sont certes dotées d'équipes dédiées au marketing et à la communication, qui travaillent sur l'aspect numérique, mais aucune ne remplit toutes les conditions nécessaires à l'obtention d'une bonne e-réputation.

Casino Max, l'application mobile du distributeur français Casino, est, deux ans après sa création en 2017, l'application de distributeur la plus téléchargée du marché. Elle bénéficie de mises à jour très régulièrement, et apparaît comme le chef de file de la digitalisation de l'enseigne. 20 % du CA des magasins est réalisé via cet outil qui permet de faire ses courses depuis son smartphone, et Casino aimerait faire monter cette proportion à 40 % dès 2021.

Après quelques mois d'application, la loi Egalim n'a pas donné satisfaction aux différents acteurs de la distribution. Des efforts importants restent à faire, alors que les distributeurs semblent vouloir tendre des perches, notamment aux PME.

A Paris, la multiplication des magasins hors norme suppose des compétences particulières pour les managers. Maîtrise de l'anglais, réactivité sur le lieu de vente et le web, six cadres témoignent des spécificités de ces magasins parisiens. Selon eux, la gestion de l'humain, des vendeurs comme de la clientèle, prend le pas sur le reste. Pas de chiffres.

L'enseigne française de supermarchés de centre-ville Monoprix a inauguré, dans le 7e arrondissement de Paris, son nouveau concept de magasin. Celui-ci repense l'espace restauration, travaille le frais de façon moderne et digitalise davantage la boutique pour toucher sa cible de prédilection : les citadins. Détails. Pas de chiffres.

Selon Alexandre de Palmas, le directeur exécutif de la branche proximité du groupe de grande distribution Carrefour, il y a plus que jamais du potentiel pour les commerce de proximité en France. Marché délaissé il y a quinze ans, le commerce de proximité constitue en effet l'un des segments les plus dynamiques dans l'alimentaire aujourd'hui. Des concepts inédits, comme le bar à salades par exemple, ont débuté dans la proximité et sont maintenant déployés dans des formats plus grands. Le professionnel livre son regard sur le format et présente la stratégie du groupe Carrefour en la matière.

Le nouveau magasin Intermarché Express de Clichy (Hauts-de-Seine), inauguré au printemps 2019 par Stéphane Sinopoli, entend séduire les urbains avec un espace de restauration couvrant un quart de la surface de vente (610 m2 au total). Le point de vente est également digitalisé en vue d'accélérer les courses. Visite. Pas de chiffres.

L'entrepreneuriat et le commerce indépendant peut aussi être une aventure de couples. Six d'entre eux, qui ont opté pour cette voie, témoignent de cette aventure en duo. Répartition des tâches et du management, équilibre entre vie privée et vie professionnelle, implication dans le réseau de commerces : le fonctionnement en couple a un impact sur l'ensemble de leur vie, au travail comme à la maison. Il s'agit de tirer avantage d'un binôme plutôt que de se focaliser sur les tensions que cela peut entraîner, et être prêt à passer la majorité de son temps ensemble. Pas de chiffres. Détails.

Le groupe français de distribution Carrefour a annoncé début mai 2019 un nouveau plan de départ volontaire, concernant 3000 collaborateurs amenés à quitter l'entreprise. La manoeuvre s'appuie sur une rupture conventionnelle collective, qui n'a pas besoin de justification économique pour être appliquée. Carrefour compte notamment faire partir les salariés en fin de carrière, et est prêt à mettre en place des mesures d'accompagnement et de formation pour aider les autres à rebondir. Les syndicats craignent toutefois que cela ne soit que synonyme d'une suppression nette de postes.

Pour faire face à la pénurie récurrente de candidats pour les métiers de bouche, les enseignes alimentaires sont de plus en plus nombreuses à créer leurs organismes et leurs modules de formation adaptés au secteur et aux spécificités de l'entreprise. Avec à la clé, une meilleure maîtrise des coûts induits par la formation. Détails à travers l'exemple de Système U qui vient de monter son propre centre de formation d'apprentis (CFA), une première dans le secteur. Peu de chiffres.

Suite à la crise du Covid-19, les grandes surfaces françaises optent pour une communication autour des prix bas. Cette stratégie permet d'attirer les consommateurs inquiets de la situation économique post-Covid-19. Les hard-discounters sont les mieux perçus par les Français pour les petits prix. Graphique de l'avis des foyers sur les prix des grandes surfaces et des unités de besoin vendues sous prospectus en mai 2020. Quelques données chiffrées.

Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, en mars 2020, les fermetures de magasins se sont multipliées en France révélant les difficultés des entreprises de la distribution, exacerbées par le contexte de la pandémie. Ces réorganisations s'accompagnent de suppressions d'emplois. Et la fin des aides de l'Etat, comme les prêts garantis (PGE) ou les mesures de chômage partiel, risque enfin de fragiliser encore plus le bilan comptable des enseignes, alors que les prévisions économiques pour 2021 restent très incertaines. Décryptage. Données chiffrées.

Avec les restrictions sanitaires liées à la crise de Covid-19, les industriels et les distributeurs adaptent leurs négociations 2021, contraintes à revoir et anticiper leur organisation, à utiliser de nouveaux outils, ou encore à restreindre le nombre de rencontres "physiques" et personnes impliquées. Pour les conseiller, le gouvernement a même fait appel au co-président des Etats généraux de l'alimentation de fin 2017. Sommaire. Les négociations commerciales troublées par le Covid.

Très tôt, ils ont voulu tenter l'aventure du commerce associé, devenir leur propre patron. Mais comment acquérir de la légitimité face à des salariés parfois plus âgés ? Etre un jeune chef d'entreprise signifie -t-il nécessairement apporter de nouvelles méthodes de management? Huit d'entre eux ont accepté de nous confier leur histoire, leur parcours et leurs méthodes pour faire prospérer, dans un réseau coopératif, leur entreprise... Amenée à grandir, comme eux.

Drives piéton, relais colis, casiers connectés, ventes en ligne livrées à domicile, l'e-commerce est de plus en plus visible dans les centres-villes. Mais tous ces formats sont-ils pertinents ? Et ont-ils trouvé leur modèle économique ? Détails. Quelques données chiffrées.

La patronne du site tricolore de petites annonces, en poste depuis avril, accorde à LSA sa première grande interview. Développement de l'offre pro, business model à la commission, synergies avec d'autres pays où le groupe est installé... Elle présente ses ambitions pour Leboncoin, dont elle veut faire un géant européen de la seconde main. Rien de moins ! Données chiffrées.

La promesse du "tout sous le même toit" des fondateurs de l'hypermarché a pris du plomb dans l'aile avec l'offensive des spécialistes, puis de l'e-commerce. Néanmoins, l'offre reste l'atout clé de ces magasins. Sommaire. Mieux sous le même toit. Hyper U (Savenay) : Se démarquer pour mieux s'exposer. Carrefour (Antibes) : Produits frais et services pour repartir de l'avant. Cora (Houdemont) : Le non-alimentaire se réinvente. Intermarché (Dole) : le local comme pivot. E.Leclerc (Rouffiac-Tolosan) : Une cave au coeur de l'espace "trad". Carrefour (Auteuil) : la carte du premium dope les ventes.