Le secteur des services à la personne (SAP) a connu une année exceptionnelle en termes de développement via la franchise. Le point sur les enjeux de ce marché et les ambitions de quatre enseignes puissantes : Générale des Services, Babychou Services, Les Menus Services, Apef. Détails. Données chiffrées.

Les desserts appertisés peinent à séduire le public français en 2019. L'offre est jugée trop peu lisible et manque de nouveautés. Les desserts prêts à consommer sont en recul de 5,2 % à 56,7 millions d'euros, handicapées par les déclins des riz au lait, crèmes desserts et gourdes pour enfants. Les compotes ont mieux résisté en profitant de l'envie de manger mieux des consommateurs, mais elles ne s'affichent pourtant qu'à +0,8 % et 500 millions d'euros. Les gourdes et les bocaux restent dynamiques mais derrière, les coupelles, briques et surtout compotes en conserve, -88 %, touchent le fond.

Sur un marché français de la boucherie toujours en berne, -1,9 % en 2019, les transformateurs de viande comptent sur la période estivale pour se relancer, contrairement à l'été précédent où les ventes de grillades, brochettes et plateaux avaient reculé de 6,9 %. L'heure est à l'innovation, avec de nouvelles références plutôt orientées haut de gamme, ainsi qu'aux labels, qui garantissent une viande saine et de qualité, des critères recherchés par les consommateurs. Les marques peuvent aussi moderniser d'anciennes gammes, en y ajoutant par exemple des sauces pour les remettre au goût du jour.

En recul de 1,6 % sur la période août 2018-2019 à 325,5 millions d'euros, le marché français des aides culinaires est très dispersé. Si les bouillons, leader de la catégorie, reculent de 4,9 % à 110,5 millions d'euros, de même que les jus de citron, -1,5 % à 52,9 millions d'euros, les laits de coco connaissent un beau succès, +5,5 % à 53,2 millions d'euros, tout comme les assaisonnements, les fécules et épaississants et les fonds et fumets.

Dans le sillage d'un secteur de la restauration mexicaine en plein boom, le rayon tex-mex des GSA est dopé par les ventes des tortillas et des wraps au détriment des kits, en perte de vitesse. Données chiffrées.

Deuxième marché de la franchise en chiffre d'affaires derrière la restauration, l'équipement de la maison a vu son activité ralentir en 2023, après deux années de croissance folle liée au contexte post-Covid. Les enseignes restent toutefois dans une dynamique de recrutement de franchisés. Informations sur : Cuisine Plus, Ixina, Mondial Tissus, Gautier France. Données chiffrées.

Dans un contexte de forte poussée des prix liée à la flambée des coûts de production, le marché du bœuf s'appuie sur ses produits d'entrée de gamme pour limiter la casse. Détails. Données chiffrées.

La catégorie, certes encore en repli en volume et en valeur, retrouve des couleurs grâce, un peu, aux marques nationales et, beaucoup, au segment des miniatures, en forte hausse. Données chiffrées. Graphiques.

Qu'elles soient positionnées sur le segment de la restauration rapide ou à thème, les marques-enseignes de la restauration développées en franchise poursuivent leurs implantations sur le territoire. En voici quatre exemples.

Après deux années de croissance en 2021 et 2022 et un premier trimestre 2023 de haut vol, les ventes dans les arts de la table ont entamé une baisse à partir du printemps. Avant un nouveau rebond avec les fêtes de fin d'année ? Détails. Données chiffrées.

Pénalisé par une météo défavorable au printemps dernier et par l'inflation, le marché du barbecue et de ses équipements a perdu du terrain. Pour les acteurs du segment, l'embellie passe par l'évolution de leurs gammes afin de favoriser son usage tout au long de l'année. Données chiffrées. Graphiques.

Le goût avant tout ! Qu'on se le dise, dans l'alimentaire, ce qui fait et fera toujours in fine la différence dans le succès commercial, c'est la saveur du produit. Les membres du jury des Trophées LSA, qui ont pu déguster quasiment l'ensemble des innovations présentées, ont été sur ce point intraitables. Bien sûr, ils ont été également très attentifs à la cohérence du positionnement marketing, à l'équilibre nutritionnel ou encore - et de plus en plus - à la dimension RSE. Sommaire. ÉPICERIE SALÉE EX AEQUO : Les tuiles fantômes Monster Munch font craquer les préados.

L'écoconception n'est plus une tendance. C'est aujourd'hui la norme dans le développement de nouveaux produits. Le palmarès 2022 des Trophées de l'innovation de LSA le démontre. Du jouet à l'entretien, les marques récompensées cette année s'attachent à réduire leur consommation de pastique vierge et à privilégier les matériaux recyclés ou renouvelables. Mais l'écoconception ne se résume pas au recours à des ingrédients plus naturels ni aux efforts faits sur les emballages : elle tient compte aussi de la phase d'utilisation des produits. Sommaire.

Après un premier semestre dynamique, le marché s'est retourné cet été, plombé par la poussée inflationniste. La crise énergétique bouleverse aussi l'industrie du secteur en France, et notamment le leader, le groupe Arc. Données chiffrées. Détails.

La consommation de viande d'agneau ne cesse de reculer en France, avec des volumes encore en baisse de 2% sur les 11 premiers mois de 2021 par rapport à la même période un an auparavant (à 129 000 TEC). Entre 2010 et 2020, la consommation a baissé de 26%. Le marché souffre du renouvellement des consommateurs, ainsi que d'une pénurie de l'offre, en France et dans le monde, entraînant une inflation. La filière doit adapter ses produits aux jeunes, avec une offre moins chère et plus facile à préparer. Elle doit aussi renouveler la génération d'éleveurs.

Après une année 2020 exceptionnelle à +13,4%, le marché français des féculents est resté dynamique en 2021. Avec un CA de 1,7 milliard d'euros, il est certes en recul de 6,4% par rapport à 2020, mais il a progressé de 6,2% par rapport à 2019. Premier segment : les pâtes (CA de 750 millions d'euros, en croissance de 6,5% par rapport à 2019), suivies du riz (CA de 474 M EUR). Pour ces deux segments, les gammes premium et les versions cuisinées dopent les ventes. Le troisième segment, intégrant les couscous, les céréales à cuire et les légumes secs, progresse également à +3% par rapport à 2019.

Le marché français du barbecue a connu une année exceptionnelle en 2021, avec une croissance de 10% en valeur à 174 millions d'euros (source : Gfk). Mais pour autant, l'année n'a pas été sans difficultés, en raison de : la hausse des coûts des matières premières et des conteneurs, d'une activité marquée par l'arbitrage budgétaire des Français et d'une météo maussade. Ainsi, si la valeur a augmenté, les volumes ont stagné quant à eux. Concernant les segments, le barbecue à charbon de bois représente 41% du CA, soit 71 millions d'euros.

En 2021, les achats de bœuf par les ménages sont restés supérieurs à ceux des niveaux d'avant crise avec une croissance de 4,3% par rapport à 2019. Certes, la croissance a été plus sage, mais la dynamique est toujours bien réelle. Deux segments ont le vent en poupe : les viandes cuisinées et les carpaccios. Par rapport aux autres viandes, le succès du boeuf s'explique par sa large cible, ses multiples possibilités, et son accessibilité en termes de pouvoir d'achat.

Les filières françaises avicoles sont en alerte, avec une baisse de -6,4% des ventes à fin 2021 en magasins (source : Iri) et même de -8,7% sur un an à mars 2022 selon Kantar. Le secteur subit de plein fouet les importations, la hausse des cours des aliments pour les animaux ainsi qu'une epizootie d'influenza aviaire qui pourrait fait chuter la production de 30% en 2022. Explications et détails. Données chiffrées.

Baisse des vocations chez les éleveurs, sécheresse, anticipation dans les abattages... Le cheptel de bœuf se vide en France en 2022. La raréfaction de l'offre se montre préoccupante, la demande restant structurellement solide, malgré une baisse de la consommation en volume en 2022, mais avec une valorisation de l'offre. Malgré la crise de l'offre, les industriels innovent en lançant de nouvelles gammes.

Ce marché mature revient à des chiffres de croissance plus sages. Il bénéficie, toutefois, de la multiplication des appareils nécessitant une énergie électrique nomade. Avec un segment moteur, celui des piles boutons. Données chiffrées. Graphiques.

Après avoir vu ses ventes stagner en 2020, la viande de veau a cette fois connu un recul de -6% en 2021 en grandes et moyennes surfaces, dont une baisse de 12% dans les supermarchés. Seule le veau bio a réussi à rester stable. Début 2022, le tassement des ventes se confirme encore, même si le veau résiste mieux que d'autres espèces, comme le porc. En parallèle, la filière doit faire face à une hausse de ses coûts de production dans un contexte inflationniste, et s'inquiète de la décapitalisation du cheptel de vaches allaitantes, conjuguée à la réduction du cheptel laitier.

Depuis avril 2021, 100 % de la viande de boeuf proposée par l'enseigne Cora dans son rayon boucherie traditionnelle est locale ou labellisée Label Rouge. Ce virage intervient alors que la problématique du "mieux-manger" est de plus en plus présente dans l'esprit du consommateur, qui souhaite acheter des produits de meilleure qualité. La question de la rémunération des éleveurs entre aussi en jeu et le Label Rouge permet d'apporter des éléments de réponse. Pour appuyer son initiative, Cora a déployé une PLV dédiée dans ses magasins.

Le PEM, petit électroménager, n'en finit plus de grossir. En croissance de 11,2 % sur l'année 2020 à 3,73 milliards d'euros, il s'affiche encore en hausse de 33 % au premier trimestre 2021, pour un CA de 954 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année. Les appareils pour le petit déjeuner, pour la cuisson des aliments, pour la préparation culinaire et pour l'entretien des sols affichent tous des progressions supérieures à 30 %. La crise de Covid-19 et les épisodes de confinement ont poussé les Français à mieux équiper leur intérieur et à vouloir davantage cuisiner maison.

Après une année 2020 porteuse en grandes et moyennes surfaces, le marché français du boeuf a continué de bien se porter au premier semestre 2021. Les ventes de boeuf en volume ont augmenté de 7% au 2ème trimestre 2021 par rapport la même période en 2019. Une belle performance alors que le marché de la viande, toutes les espèces confondues, est en repli. Ses moteurs sont le haché et les gammes premium, grâce au Label Rouge. Le bio, quant à lui, patinerait. Explications. Données chiffrées.

Enregistrant un CA de 3,14 milliards d'euros en cumul annuel mobile en août 2021 (+11,6%), le marché français du café ne cesse de progresser. L'offre s'enrichit toujours plus et se valorise. Les capsules, bien qu'elles soient arrivées à maturité, restent indétrônables. Le grain prend de l'ampleur et semble se dessiner comme le nouveau segment phare, avec une évolution de 38% du CA des cafés torréfiés en grain (200 millions d'euros) en cumul annuel mobile en août 2021. Le bio continue de progresser également.

Après une année 2019 noire, le marché français du barbecue a retrouvé de l'élan en 2020, favorisé par les confinements et une météo ensoleillée. Volailles, pièces de boeuf, steaks hachés et saucisses ont pleinement profité de l'engouement des Français pour le barbecue. Le poisson et les légumes profitent également de la tendance. Portés par une catégorie des barbecues à charbon en forte croissance. les allume-feu, accompagnés par les allumettes et les produits nettoyants, se sont envolés de 21% en valeur ces dix dernières années. Détails. Données chiffrées en %.

La volaille a profité des épisodes de confinement pour augmenter ses ventes en grande surface en 2020 : +12,3 % pour le poulet, +3,6 % pour la dinde. Mais cette année atypique a aussi été synonyme de difficultés pour certaines filières dont les restaurants constituent le débouché principal, comme le canard, -17 %, ou les pintades, -11,5 %.

Le marché français du petit électroménager pour le soin du linge, en recul de 5,6% à 187 millions d'euros, cumul annuel mobile à fin octobre 2018 (source : GfK), enregistre une belle percée des défroisseurs. Ces derniers ont vu leurs ventes bondir de 45% sur la période analysée. Leur rapidité d'utilisation et leur efficacité convainquent les consommateurs. Décryptage. Données chiffrées (graphique) : CA des différents segments du PEM pour le soin du linge, en valeur , et évolutions, en %.

Après deux années de Covid dynamiques, l'effervescence est nettement retombée, en 2022, au rayon poisson et marée de la GSA. La flambée des prix, qui a détourné les consommateurs, est la principale cause de ce retournement.